Tricyclecar Darmont

Ces deux exemplaires (l’un restauré et l’autre en cours) Darmont étaient exposés à Epoqu’Auto 2016(Lyon).

Voici un rapide rappel de l’histoire de la marque (fait pour une vente Artcurial)

Entre auto et moto, répondant parfaitement dès 1911 à la définition du cyclecar telle qu’elle sera officialisée en France par la loi de finances de 1921 (maximum 1100 cm3, 350 kg et deux places) accordant le bénéfice d’une fiscalité réduite à ce type de véhicule, le tricyclecar Darmont est la copie française du Morgan britannique tel qu’il fut conçu par H.F.S. Morgan avant 1914.

Profitant de cette législation, les frères Robert et André Darmont importèrent le Morgan en France après la Grande Guerre et s’illustrèrent en compétition au volant de modèles préparés.

En 1923, ils en lancèrent la production dans un petit atelier de Courbevoie, théoriquement sous licence, mais il semblerait que les redevances ne furent pas longtemps versées.

Le type français copiait fidèlement le type anglais avec un châssis fait d’une poutre tubulaire longitudinale, d’un cadre d’essieu avant transversal également tubulaire recevant les porte-fusées coulissants sur les axes-pivots verticaux (selon le schéma des Morgan actuelles), doté d’une unique roue arrière motrice entraînée par deux chaînes à crabots donnant deux vitesses et sans marche arrière.

Le moteur de 1 100 cm3 généralement bicylindre était placé devant le radiateur et le capot abritait les réservoirs d’essence et d’huile.

Les Darmont de base étaient dotés d’une copie du moteur JAP bicylindre à soupapes latérales, refroidi par air ou par eau, tandis que le type  » Darmont Spécial  » bénéficiait d’un moteur culbuté, copie du Blackburn britannique, plus puissant.

Avec une quinzaine de chevaux pour le type de base et un fort couple à bas régime, les Darmont offraient des performances brillantes à l’époque, de 100 km/h pour les moins puissants à plus de 150 km/h pour les machines de compétition, parfois munies d’un compresseur pour les records, avec des accélérations de moto. La production des Darmont, ralentie après 1936, s’arrêta en septembre 1939 et ne reprit pas en 1946.

Pendant une quinzaine d’années, la poussière tomba lentement sur les cyclecars inachevés et sur les pièces abandonnées dans l’atelier fantôme… 

Darmont Etoile de France 1933

Grace à ces expos,

ont a pu découvrir le frêle châssis des ces tricyclecars (1934)

 

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