cette Talbot M67 (N° série 72.027) était en vente par Osenat lors du dernier Epoqu’Auto (2015).
Elle présente une carrosserie originale en « Tourer 4 places » due au grand carrossier Jacques Saoutchik, sur un empattement 3.23m (qui ne s’attaquait qu’à des voitures de luxe…).
Pour ma part, je ne trouve pas que c’est le Tourer le plus gracieux de tous les temps, même si j’aime assez le travail des ailes, tant à l’avant qu’à l’arrière… (mais là n’est pas la question 😉 )
La 11/6 M67 (pour 11 cv, 6 cylindres de 1998 cc, soupapes en tête, boite 4 vitesses, pouvant atteindre 100 km/h avec sa puissance de 38 cv à 2600 tr/mn et son couple important) fut un succès à son époque (3000 environ furent construites entre 1927 et 1930).
La M75 lui succèdera.
Un modèle équivalent a été vendu lors de la vente « Baillon » (M67 de 1928).
Bien que ce ne soient pas les mêmes autos ni les mêmes carrosseries, on peut reconnaître la « patte » du maître Saoutchik sur le travail de l’arrière à cette époque 🙂 (photos du livre de Peter M. Larsen et Ben Erickson, J.SAOUTCHIK, Carrossier)
Estimée entre 70 et 80000€, elle n’a pas trouvé preneur. (le cabriolet « Baillon » est parti à près de 37000€ mais était à restaurer complètement…)
pour rappel, elle s’est vendue (avant restauration…?) 20000€ en 2012, toujours chez Osenat. Peut-être que ceci explique cela…