vu à Reims, ce tricyclecar Sandford donnait bien envie d’aller faire tour à son volant…
Il était présenté par l’amicale des tricyclecaristes de France.
Pour rappel, Stuart Malcolm Sandford, pilote moto avant la première guerre et passionné de mécanique, ouvre un magasin en 1920 pour vendre des Darmont (tricyclecar sous licence Morgan) et des motos (Metro-Tyler).
Il fait la promotion de ses Darmont-Morgan en participant (et en remportant) des courses…
En 1922, c’est la fin de son partenariat avec Darmont et il se lance dans la fabrication des ses propres tricyclecars.
Fort de son expérience, il va améliorer le concept et produire des autos bien plus qualitatives.
Il va ainsi d’éloigner de la motocyclette pour s’approcher de l’automobile, tout en gardant 3 roues:
-le châssis en « T » est en tube d’acier et, en étant solidarisé à la carrosserie, est suffisamment rigide pour une bonne tenue de route
– le moteur est un 4 cylindres de marque Ruby à refroidissement à eau avec un radiateur devant (il y aura aussi un bicylindres, comme celui présenté dans cet article).
Comme le disait la publicité, un Sandford, ça gaze!! (Morgan utilise des moteurs de motos refroidis par air.)
- la transmission de fait par une boite à 3 vitesses + MA centrale, embrayage à disques multiples et transmission finale par chaîne.
L’ensemble est enfermé depuis le moteur dans des carters ou des tubes, ce qui le rend très fiable.
-les roues avant sont indépendantes (comme sur les Morgan), la suspension arrière se fait par un 1/2 ressort droit et un disque à ressort.
-les 3 roues se démontent facilement et, surtout, sont interchangeables.
-sa carrosserie, toute en aluminium, est élégante et élancée, ce qui lui a donné sont surnom d’ « avion de la route« .
-de part sa conception (moins brutale, plus fiable et plus longue que les Morgan), il est particulièrement adapté aux courses d’endurances (alors que les Morgan et Darmont brillent plus lors des courses de côtes).
Il en remportera souvent et, notamment, le Bol d’Or et le Tour de France en 1932 (en catégorie 1100 cc).
Les modèle seront, en 1922, un 3 roues moteur 4 cylindresde marque Ruby 750 ,950 ou 1100 cc; en 1926, un 4 cylindres de 975 cc; en 1934 sort un modèle à 4 roues « Quad ou Squad », 4 cylindres Ruby 1100 cc pour 50 ch; 1934 sort aussi un modèle plus accessible avec un bi-cylindres (toujours Ruby, 950 cc); la production s’arrêtera en 1939.
La réputation de fiabilité, de confort presque de luxe font que ces autos étaient chères et, si elles ont eu du succès, ce ne sont qu’une cinquantaine de cyclecars qui ont été produits sur toute la carrière de la marque. (il y a même eu au moins une « conduite intérieure »)
Pour revenir à celui présenté par l’Amicale Tricyclecariste de France à Reims, il s’agit d’un Type FT5 de 1934, avec un moteur flat-twin Ruby de 950 cc, refroidissement par air, puissance de 26 cv à 4000 trs/mn pour une vitesse de 100 km/h, boite 3 vitesses + MA, embrayage à disques dans bain d’huile, châssis tubulaire, freins à tambour (à pied sur les roues avant, à main sur la roue arrière), suspension par ressort à l’avant et 1/2 lame à l’arrière, carrosserie tout alu pour un poids de 300 kg.
L’accueil était des plus sympathiques et je rêve de les accompagner lors d’un rallye…! 🙂
Thank you very much for these details. I have a scale model of the Sandford Cycle Car and was very eager to learn more about it. Your page is the best source of information for this car from many I visited for the purpose of collecting technical details.
bonjour et merci pour vos compliments…
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Jean-Noël