La Citroën « Rosalie » a été fabriquée entre 1932 et 1938 à environ 38840 exemplaires.
Elle succède aux C4 et C6
Elle prirent le surnom de « Rosalie » après les succès de la « Petite Rosalie » qui, en 1933, a parcouru 300.000km à la vitesse moyenne de 93km/h sur l’anneau de Montlhéry en 134 jours avec César Marchand (Chef de la publicité chez Yacco).
En 1934, elles suivent la mode « aérodynamique » en devenant des « NH » (nouvel habillage, avec une calandre inclinée et des ailes plus enveloppantes, des phares « obus », un pare-choc différent, dessinées par Flamino Bertoni) mais l’arrivée de la révolutionnaire « Traction Avant » freinera sa carrière, même si elle en reprend les mécaniques (Rosalie 7UA et 1UA).
Elle poursuivra néanmoins sa carrière jusqu’en 1938 afin de suppléer aux ventes des « Tractions » (trop modernes pour certains mais, surtout, les premières étaient loin d’être au point…) et se vendra très bien aussi en utilitaire…
Aboutissement des propulsions Citroën, elle adopte, pour le confort
De plus, sont châssis « tubulaire » et sa caisse « monopièce » (en 4 parties quand même!) la rende particulièrement rigide, voire indestructible…
Même si la Rosalie est une voiture « d’entre deux », elle est bien aboutie, facile à vivre mais est plutôt rare (la C4 a été fabriquée à plus de 120000 exemplaires et la traction à 759000 exemplaires!)
La « sortie de grange » proposée ici est une 10AL, c’est à dire une berline « légère » avec le moteur 10 CV. C’est probablement le meilleur compromis entre un moteur efficace (toutes proportions gardées) et une caisse plutôt légère… Elle est à restaurer mais est complète et présente plutôt bien (elle n’est pas si malade que ça…)
Elle a été repeinte dans les années ’70, ce qui l’a préservée de la rouille.
Prix: vendue. (elle reverra la route dans… quelque temps…! 🙂 )