Peugeot 176 Cabriolet Felber 1926 (2/2)

C’est lors de l’édition 2018 de Rétromobile que cette Peugeot 176 cabriolet par Felber est réapparue… complètement restaurée.

Elle avait été exposée en 2015, avant sa restauration car elle venait de remporter le Grand Prix Motul – Fondation du Patrimoine.

Avant de la présenter, voici un article, paru dans Le Génie Civil d’octobre 1924 (source: Gallica) qui décrit la nouvelle Peugeot 176 sans soupapes 12 CV:

PEUGEOT, 12 cv, type 176:

Ce nouveau châssis Peugeot, dont la netteté mécanique est remarquable, est muni d’un moteur quatre-cylindres sans soupapes, du type Knight; l’alésage étant de 80 millimètres et la course de 124 millimètres, la cylindrée totale s’élève à 2 L 495; le rapport de compression adopté est de 5,45; la course des chemises de distribution est de 30 millimètres.

Le graissage des pieds de bielle et des paliers de vilebrequin a lieu sous pression au moyen d’une pompe à engrenages, tandis que les pieds de bielle sont graissés par les projections d’huile.

La dynamo est commandée par un arbre transversal passant entre les deuxième et troisième cylindres, de sorte qu’elle est très facilement accessible.

La circulation d’eau de refroidissement est réglée par une pompe centrifuge.

La puissance développée par le moteur en fonction du nombre de tours par minute est indiquée dans le tableau suivant :

 

L’embrayage est à disque unique avec garniture de tissu d’amiante, fonctionnant sous une pression unitaire normale de 1kg 100 par centimètre carré sur la garniture.

Le changement de vitesses donne quatre combinaisons de marche avant et la marche arrière. Moteur, embrayage et boite forment naturellement bloc unique; la boite montée en porte à faux est aisément accessible et démontable.

Le pont arrière est oscillant ; sa poussée et sa réaction sont transmises par un tube central enveloppant l’arbre de transmission à une rotule placée en arrière de la boite de vitesses. Le couple conique 13 x 56 ou 14 x 56 est muni de la denture spirale Gleason ; l’ensemble du couple conique et du différentiel est monté à billes à l’intérieur d’un bâti en aluminium rapporté dans le banjo du pont arrière.

Le châssis est, bien entendu, muni du freinage intégral ; les quatre freins agissent directement sur les tambours des roues et peuvent être indifféremment commandés par la pédale ou par le levier à main, grâce à un arbre de renvoi unique qui est placé en arrière de la boîte de vitesses et auquel sont attelées les quatre timoneries.

La direction est démultipliée par vis et écrou de bronze régulé. La suspension comporte des ressorts semi-elliptiques droits sous la charge, avec une flexibilité de 12 millimètres pour 100 kg à l’avant et de 38 à 44 millimètres à l’arrière.

Le châssis nu, en ordre de marche, pèse 1000 kg. La vitesse maximum atteinte en palier est de 115 km/h. La consommation est de 13L 500 d’essence et de 0′ 750 d’huile pour 100 km de parcours.

Et la voici désormais toute pimpante 🙂 :

C’est sûr qu’avec cette auto, le Musée de Vendée a fait un bon placement… 😉

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