Les Packard « Eight » (dans toutes ses variantes, Eight, Light Eight, Standard Eight, Eight DeLuxe, Super Eight, Super Eight Deluxe, Custom Eight…), pour faire simple, succèdent aux 12 cylindres « Twin Six ». (La marque s’est toujours positionnée sur le haut-de-gamme et les voitures de luxe.)
Elles sont déclinées en « séries », sur 3 périodes :
- 1924-1931 pour les « séries » de 1 à 8 (1929 voit même l’arrêt des 6 cylindres et la marque ne commercialise plus que des 8 cylindres)
- les moteurs 8 cylindres en ligne commencent avec un 5,8 L pour 85 ch (soupapes latérales, avec boîte de vitesses à trois rapports, et déjà des freins aux 4 roues) puis un 6,3 L pour 109 ch (150 cv pour les Super Eight).
- 1932-1941 pour les « série » de 9 à 17 (je crois) avec l’arrivée du modèle « 120 » d’entrée de gamme (pour Packad!) et le retour d’un 12 cylindres (V12 de 7292cc, 160cv à 3200t/mn) avec les « séries 10 »
- les moteurs passent à 5,2 L pour 120 ch (puis 130 ch en 1935) et la calandre évoluera (elle sera en partie peinte et non plus complètement chromée)
- 1948-1951
Les « Eight » étaient en concurrence avec les Cadillac, Pierce-Arrow, et Duesenberg… tant que ces dernières étaient encore fabriquées…!
Celle présentée ici, vue à Rétromobile 2018, est une « série 6 » (645) de 1929 avec le moteur 6,3 litres (385 ci) et le plus grand châssis d’un empattement de 3,7 m (145 pouces).
Elle porte les n° de châssis: 174323, et n° moteur: 174461A.
Sa carrosserie est due à Dietrich (et porte le n° 373). Il s’agit d’un gros Torpédo 7 places (ou Tourer ou, pour lui donner son appellation américaine, « Dual Cowl Phaeton »)
Elle a été vendue neuve en juin 1929 chez Packard Bridgeport Motors et n’a connu que 7 propriétaires! La carrosserie n’a jamais été restaurée et elle présente une très belle patine.
Elle est truffée de plein d’accessoires d’époque que je vous laisse admirer… 😉
Maintenant, si vous voulez en savoir plus, c’est facile: « Ask the man who owns one »…! (demande à celui qui en possède une) 😉