Depuis 1905, les affaires vont de mieux en mieux. Le siège social de la « SOCIETE LORRAINE des ANCIENS ETABLISSEMENTS de DIETRICH et Cie de LUNEVILLE » est à Paris, 8, boulevard Malesherbes et l’usine est toujours à Lunéville.
Afin de se développer, Lorraine-Dietrich entre dans le capital de l’italien (Milan) Isotta-Fraschini en 1906 (qui devait devenir le haut de gamme) et crée en Grande-Bretagne, à Birmingham, la « Lorraine-Dietrich Limited ».
Ces deux tentatives seront des échecs et s’arrêtent en 1909.
Pour la France, la fabrication d’automobiles a pris une telle ampleur qu’elle commence à gêner la fabrication des wagons (métier historique de l’usine de Lunéville).
La décision est donc prise de créer une nouvelle usine qui se consacrera à la seule production d’automobiles, et c’est à Turcat et Méry qu’est confiée cette tache. Nous sommes en 1907.
C’est à Argenteuil (région parisienne), qu’elle sera construite.
En plus des terrains qui seront dédiés à l’usine, l’entreprise achète d’autres surfaces à proximité pour construire des habitations salubres pour les ouvriers et contremaîtres (à l’époques, les villes et leurs usines attirent de nombreux ouvriers qui étaient mal logés par manque d’infrastructures…). C’était du paternalisme…
Ces habitations existent toujours (elles ont été en partie reconstruites après les bombardements de la 2ème guerre).
Pour revenir à cette nouvelle usine, Turcat profite que tout soit à créer pour utiliser des machines-outils électriques avec l’alimentation enterrée (la fée électricité n’est pas encore généralisée). Cela permit d’éviter toutes les courroies en l’air et donc d’avoir des ateliers bien mieux éclairés et surtout moins dangereux.
Aussi, l’aménagement à été fait de façon rationnelle ce qui permit de mettre en place une organisation « à la chaine » avec un cheminement bien étudié.
Toutes les automobiles sortiront désormais de cette usine. Pendant la première guerre mondiale, elle se mit à fabriquer des moteurs d’avions (avec l’arrivée de l’ingénieur Marius BARBAROU) mais ce sera l’objet du prochain article…..
je suis ravi de trouver toutes toutes ces informations sur cette page que je recherche depuis longtemps sicerement ‘ j’aviais mon defunt grand pere qui avait travalles dans cette usine dpuis 1925 jusq’a ca dissolution en 1941’puis a repris ses activitees de 1941a 1946 a la snecma puis de reatour en algerie ‘je suis a la recherche de son certificat de travail ou de ses anciennes photographies’il habitait meme dans l’enceite de la cite ouvriere a la rue du general-dlambre’il avait occupe la fonction d’ouvrier specialisse 2 d’apres le temoignages des gents qui se souvenaient a l’epoque je vous seris teres reconnaissant de m’aider dans cette recherche il s’appellait mohamed selmani il etait ne en 1885 et decede en 1959 en kabylie algerie.dans cette attente recevez mesdames’messieurs mes salutaions cordiales.
bonjour, je suis très heureux que cet article ait pu vous rappeler de bon souvenirs ou vous ramener à quelqu’un de cher… 🙂
Malheureusement, je n’ai pas plus d’infos…
L’appel est lancé, si quelqu’un veut intervenir en réponse, il sera le bienvenu 😉
Amicalement
Jean-Noël
Bonjour. J’aimerai connaître l’adresse de l’emplacement actuel de l’usine d’ Argenteuil.
je ne la connais malheureusement pas… Je suis preneur de l’info 😉