C’est en 1923 que démarre l’histoire d’une nouvelle course qui deviendra mythique… Ce sont les 24 heures du Mans, qui sont une manche de la coupe Rudge-Whitworth (fournisseur des roues du même nom).
Elle a lieu sur les 26 et 27 mai 1923 sur un circuit de 17,262 km.
Les « forces en présence » sont les Bignan (qui finiront 3° et 5°), Excelsior (6° et 9°), Chenard et Walcker (victorieuses avec Lagache et Léonard, et 2°), les Bentley ont déjà présentes, etc… En catégorie cyclecar, Salmson y participe aussi.
Afin de démontrer la qualité de ses autos, Lorraine Dietrich décide d’y participer avec 3 voitures B3-6 Sport (modèle « du catalogue », donc les mêmes types pouvaient être commandés par tout client, avec toutes carrosserie… Les voitures ont d’ailleurs été choisies au hasard sur la chaîne de montage!).
Les Lorraine au pesage: (la n°5 de Bloch et Stalter avec son capot d’un bleu plus foncé que les autres; la n°6 de Stoffel et Labouchère et le n°7 de de Courcelles et Rossignol qui finira huitième, elle n’a pas de manivelle car ne mise que sur son démarreur électrique pour démarrer!)
La « Sport » « type Le Mans » possède un moteur six cylindres de 3,5 litres dérivé du moteur d’aviation, avec soupapes en tête actionnées par des culbuteurs… Il est moderne, performant et particulièrement fiable.
La n°6 de Stoffel et Labouchère qui ne finira pas la course (décision d’arrêter prise un peu trop hativement par l’écurie à cause d’un bruit moteur qui s’avérera ne pas être grave en définitive…)
Elle est devant une SARA (je pense)
C’est sous une pluie battante (et même de la grêle) que la course se déroule.
Pour ce renouveau en sport automobile, la marque à la croix de Lorraine finit 8° (n°7 de Courcelle, Rossignol), 19° (n°5 de Bloch et ‘Stalter’), la n°6 (Stoffel et Labouchère) devant abandonner.
(cet article n’a pas pour but de raconter la course dans son intégralité, vous l’avez bien compris, mais de parler de Lorraine Dietrich et de regrouper les différentes photos trouvées sur le net)