Cette petite auto Le Zèbre type A de 1911 était exposée à la Madine (55) 2018.
Elle représente une automobile réduite à sa plus simple expression et avait pour ambition de démocratiser l’automobile, les autres constructeurs ayant tendance à monter en gamme et en sophistication…
Aussi, Joseph Lamy (directeur commercial) et Emile Akar (actionnaire), quitteront Le Zèbre pour créer Amilcar avec l’ingénieur Edmond Moyet et le pilote André Morel…
Voici, en synthèse, une fiche sur la Le Zèbre Type A:
Un cylindre, une pièce
La Le Zèbre quant à elle offrait un seul cylindre, deux places et deux vitesses, ni plus ni moins qu’une De Dion Bouton « populaire » de 1901. Son constructeur allait même plus loin. Selon lui, c’était une automobile « monoplace ». Et il est vrai que, si la banquette pouvait à la rigueur accueillir un second occupant, elle se prêtait bien mieux à recevoir la trousse du vétérinaire ou du médecin… D’ailleurs la portière côté conducteur était rendue à peu près impraticable par la présence des leviers de vitesse et de frein.
Deux ingénieurs de grand avenir
La Le Zèbre était en tout cas simple, robuste et compacte, avec un prix d’achat modique 2 750 francs de l’époque. Elle obtint aussitôt un
grand succès, mais bientôt elle succomba à la même tendance qui avait emportée ses aînées, une version quatre cylindres fut présentée en 1913. La Le Zèbre était la création de deux ingénieurs qui n’avaient pas fini de faire parler d’eux. L’un, M. Lamy, serait l’un des créateurs de l’Amilcar, l’autre, M. Salomon, dessinerait la première Citroën.
Moteur : monocylindre; cylindrée, 0,65 litre; soupapes latérales; puissance, 6 ch à 1 600 tr/mn.
Transmission : aux roues arrière motrices; boîte de vitesses à 2 rapports.
Dimensions: empattement, 1,85 m ; voies avant et arrière, 1 m ; poids, 500 kg.
Performance : vitesse de pointe, 50 km/h.
La Le Zèbre Type A était vendue avec ce slogan: « trois fois plus vite et deux fois et demie plus économique que le cheval.«
Elle est toute mignonne avec son allure de jouet… 🙂
Par ailleurs, cet article paru dans Omnia la présente parfaitement bien, et sous toutes les coutures… 🙂