Avant de présenter la Hotchkiss AM de 1922 qui était en vente au dernier salon d’Epoqu’Auto, voici comme elle était présentée dans le Génie Civil d’Octobre 1923
HOTCHKISS, 12 C. V., type A. M.
Le courant électrique nécessaire à l’allumage et au démarrage est fourni par une dynamo montée en tandem avec la magnéto. Le démarreur électrique entraîne le moteur au moment du démarrage par une couronne dentée taillée dans le volant. Le moteur actionne un gonfleur de pneus.
L’embrayage (fig. 40) est à disque unique fonctionnant à sec.
Le changement de vitesses comporte quatre vitesses avant et une marche arrière au moyen de trois baladeurs. Le levier de changement de vitesses est monté à rotule sur le couvercle de la boite dans l’axe de la voiture. Suivant la formule généralement adoptée aujourd’hui, le carter du changement de vitesses est supporté par le moteur. De plus, l’ensemble est fixé au châssis sur des supports à ressorts qui empêchent les vibrations de se propager.
La transmission entre la boite de vitesse et le pont arrière a lieu au moyen d’un arbre à deux joints de cardan réalisés par des disques flexibles Hardy. Le pont arrière, du type banjo, en tôle emboutie renferme un bâti en aluminium facilement démontable, sur lequel sont rapportés les organes du couple conique et du différentiel. Les engrenages du couple conique sont à denture spi-ale Gleason.
La poussée et la réaction sont équilibrées par les ressorts de suspension arrière, suivant le mode qui a été réalisé depuis longtemps déjà par la Société Hotchkiss, et qui porte d’ailleurs son nom.
La voiture est munie de freins sur les quatre roues, à tambour et machoires intérieures. Les figures 45 et 46 représentent la commande de frein sur roue avant. La timonerie agit sur un axe de renvoi M tourillonnant dans le corps de l’essieu avant.
Le châssis repose à l’avant et à l’arrière sur des ressorts droits.
Voie mètres 1,35
Empattement 3,07
Poids du châssis nu kilogr. 950
Le réservoir d’essence, placé à l’arrière du châssis, contient 63 litres et alimente le carburateur par l’intermédiaire d’un exhausteur. Toutes les articulations sont pourvues de graisseurs Técalémit, qui ont été décrits l’année dernière dans le Génie Civil (*).
(*) Voir le Génie Civil du 23 octobre 1922 (t. LXXXI, no 18, p. 393).
Et maintenant qu’on sait à quoi on a à faire, voici la belle qui était dans un jus sublime… J’adore! 🙂