Georges Irat crée sa marque automobile en 1921 en rachetant Majola (qui continuera d’exister jusqu’en 1928) et en faisant appel à un ancien ingénieur de chez Delage (Maurice Gaultier).
C’est ainsi que sort une 2 Litres (11 Cv, 4 cylindres pour 40 Cv), la 4A. Cette voiture, très aboutie, se positionne d’emblée sur le créneau du luxe et de la sportivité!
Voici une très belle 4A de 1926 dont le propriétaire a eu l’excellente idée de sauvegarder la sublime patine (vue au VRM 2015):
Cette image a été justifiée par les participations à de nombreuses compétitions… (que ce soit les 24 heures du Mans dès la première édition en 1923, les 24 heures de Belgique, la Coupe Casablanca-Tunis, Grand Prix San Sebastian, Grand Prix Guipuzcoa, Grand Prix du Maroc, Bol d’Or, Routes Pavées du Nord, Toul-Nancy… principalement avec son pilote attitré, Maurice Rost) et particulièrement bien relayée par les (sublimes) affiches publicitaires de René Vincent.
A partir de 1927, la marque continue sa montée en gamme avec un 6 cylindres et même un 8 en ligne (Lycoming) mais la crise passe par là, les voitures haut de gamme ne se vendent plus et Georges Irat arrive à sauver son entreprise en s’associant avec Godefroy et Lévêque (moteurs RUBY) et lance un tout nouveau Roadster à traction avant (et, bien sûr, un moteur Ruby) en 1935 (et jusqu’en 1939 avec ses différentes évolutions 5 et 6 cv, types MM, MDS, MDU, ODU et la dernière OLC avec l’adoption du 11Cv Citroën). Bien que sous-motorisées, ces jolies autos connaissent un certain succès (environ 600 voitures construites en tout).
Un cabriolet en attente de restauration:
Vue au VRM 2015, en pleine action: 🙂
et encore une pub (j’adore les « GI » à la place des points…!):