cette belle De Dion-Bouton de 1911 était proposée à la vente aux enchères de Osenat au dernier Epoqu’Auto.
(Estimée entre 40 et 50000€, elle n’a pas trouvé preneur)
La fiche sur la voiture expliquait qu’elle a eu plusieurs vies, en ce sens qu’elle est passée, à l’origine de voiture de maître à utilitaire après avoir été transformée dans les années ’20 et a, après quelques péripéties, finalement été restaurée et recarrossée en double phaeton (sur des plans d’usine d’origine)… Cette restauration, elle l’a bien méritée puisque ce serait l’unique CS2 survivante.
Pour ma part, j’adore le rendu de sa peinture (entre autre)! 🙂
Son moteur est un 4 cylindres de 2,1 litres en deux blocs (alésage 75 et course 120), la boite est à 4 vitesses.
Contrairement à d’autres marques (comme Panhard et Levassor qui utilisait la licence Daimler), De Dion-Bouton a toujours conçu ses propres moteurs, que ce soit des mono-cylindres aux… V8! (la marque a peut-être été la première à concevoir des V8 dès 1910)
Le premier « mono », un 185 cc de 3/4 HP, sera une telle réussite qu’il sera vendu à de nombreux constructeurs comme Delage, Renault, Peugeot,Chenard & Walcker, La Licorne, Latil…
Jusqu’à la première guerre, la gamme se développera (1, 2, 4 et 8 cylindres) et les succès se succéderont, tant d’un point du vue industriel que sportif…
Après guerre (la première, toujours) la marque aura du mal à se battre face à la concurrence arrêtera son aventure automobile en 1933 mais pas sans avoir marqué profondément l’histoire de l’automobile et des poids lourds! (ce rappel historique est bien évidemment trop court et je m’en excuse auprès des amateurs de la marque, le but étant juste de replacer la voiture présentée plus haut dans son contexte 😉 )