On y découvre donc le mécanicien (Franville?) qui tient un pneu (sur jante) de rechange (Lorraine-Dietrich a souvent eu des problème avec les pneus en compétition!) et qui, perdant l’équilibre, se fait retenir par le grand Arthur Duray qui est en pleine action et qui ne tient plus le volant que d’une main (on ressent bien l’effort que cela demande, il n’y a aucune direction assistée, la voiture est en pleine vitesse et il faut la tenir sur une route défoncée, dans la poussière et les gaz d’échappelment…!)
On remarque aussi l’absence de frein à l’avant, ce qui oblige à anticiper quand on pilote une telle auto (120 HP quand même!) sur de telles routes avant l’envie de gagner devant une foule nombreuse…
Arthur Duray finira 3° lors de cette course (à 16s derrière Lancia et à une moyenne de 60,7 m/ph)
C’est Louis Wagner qui remporte la victoire avec sa Darracq 120 hp.
La coupe Vanderbild est la plus ancienne course aux Etats-Unis (la première date de 1904) et a été crée par le riche homme d’affaires, William Kissam Vanderbilt à Long Island (État de New York).