Bugatti Type 59 Grand Prix (59121) de 1934

La type 59 est probablement la Bugatti Grand Prix ultime! Eritière de la Type 35, c’est la dernière voiture de course de la marque et elle considérée par beaucoup comme la plus belle voiture de Grand Prix de tous les temps…

Il s’agit ici de prototype usine de la Bugatti Type 59 Grand Prix de 1934 (châssis n° 59121, moteur n° 3)

 

Surnommée à l’usine « Voiture Moteur N°3 » dans les registres de l’usine de Molsheim, elle a participé au Grand Prix d’Espagne de Saint-Sébastien en septembre 1933 avec deux autres T59. Celle-ci était enregistré au nom d’Ettore Bugatti Automobiles et portait le numéro 4619 NV 2. Participant à la course sous le numéro 26, il était piloté par René Dreyfus, qui a terminé à la 6ième place.

Les trains roulants sont dans la tradition Bugatti avec un essieu arrière tubulaire avec suspension arrière par ressorts quart-elliptiques, l’essieu avant, quant à lui, est coupé en son milieu, les deux moitiés étant reliées par un manchon.

Abaissé pour améliorer le centre de gravité, le moteur  reste un huit cylindres (2,8 litres à six paliers, lubrification par carter sec). Les deux arbres à cames en tête sont entraînés par une cascade de pignons (deux soupapes par cylindre). L’alimentation est confiée à deux carburateurs Zenith inversés et un compresseur. Mais, en raison de la garde au sol réduite de la voiture, le sens de rotation de ce dernier est inversé pour pouvoir monter les carburateurs au-dessus. La puissance développée est de 250 ch. La boîte possède quatre rapports et le pont reçoit une double démultiplication pour abaisser l’arbre de transmission. Les freins sont toujours à câbles.

À partir de 1934, les voitures de course Grand Prix ne devaient plus dépasser le poids de 750 kg.  Pour les alléger, les Type 59 ont été percées de larges trous dans les longerons de châssis. Les moteurs sont passés d’une cylindrée de 2,8 litres à une cylindrée de 3,3 litres, en les équipant du vilebrequin de 100 mm de la nouvelle Type 57, lancée la même année.

En 1934, elle fut donc alignée avec trois autres Type 59 lors du premier Grand Prix de la saison à Monaco. La « Voiture Moteur N°3 », toujours pourvue de son moteur de 2,8 litres était pilotée par Robert Benoist. Il fut le plus rapide à l’entraînement, mais a malencontreusement endommagé la voiture et n’a pas pu participer à la course.

Une fois la voiture réparée à Molsheim, elle a été conservée pour pièces détachées et a finalement été vendue (Bugatti avait besoin d’argnet) avec les trois autres Type 59 à un quatuor de pilotes de course amateurs britanniques : Earl Howe, Brian Lewis, Lindsay Eccles et C.E.C. Charlie Martin. Ces voitures furent ensuite connues sous le nom des « quatre Type 59 anglaises », portant les numéros de châssis 59121, 59122, 59123 et 59124. À l’époque, elles coûtaient la somme astronomique de 220.000 FF, soit le double du prix d’une Type 35B.

Voici sa fiche explicative lors de sa présentation à Rétromobile 2018 par Lukas Hüni:

Ettore Bugatti, né dans une famille très artistique, a développé une approche très sophistiquée et orientée vers le design pour construire ses voitures de course. Non seulement la conception globale, mais chaque détail de ses créations était très sculptural et magnifique. La Type 59 est considérée par beaucoup comme la plus belle voiture de Grand Prix de l’histoire, en raison de ses lignes exceptionnelles mais aussi de nombreux détails tels que le châssis, la conception des roues (appelées «roues à cordes pour piano»), la ligne basse ou partie arrière rivetée. Le moteur 8 cylindres de 3,3 litres suralimenté a été développé à partir du Type 57, la boîte de vitesses à 4 vitesses était conforme à un essieu arrière à double réduction, la suspension était beaucoup plus raffinée avec des amortisseurs de Ram.

Racing Success

Les meilleurs pilotes René Dreyfus, Robert Benoist, Jean Pierre Wimille, Tazio Nuvolari et le Comte Brivio sont engagés comme pilotes d’usine sur la Type 59. Après des résultats prometteurs en 1933-1934 (GP d’Espagne 4ième, Monaco 5ième, GP de France 4ième, GP de Belgique 1ère, GP de Suisse 3ième, GP d’Espagne 3ième), le Type 59 Grand Prix n’a pas répondu aux grandes attentes (peu fiable, trop tard). Et Mercedes-Benz et Auto Union, parrainés par le gouvernement allemand, sont devenus dominants.

Histoire du Grand Prix Type 591212

L’usine Bugatti n’a vendu que quatre exemplaires du Grand Prix Type 59 avec des carrosseries Grand Prix standard à deux places – numéros de châssis Molsheim 59121, 59122, 59123 et 59124. En outre, il y a aussi celle du  Roi Leopold III de Belgique, équipée d’un châssis de route Type 59 numéro 57248 avec avec un moteur de spécifique Type 57G.

Cette voiture-ci, le numéro de châssis 59121, serait le prototype Type 59. Elle a concouru en tant que voiture Usine au GP d’Espagne de 1933, conduite par René Dreyfus, et a également été inscrite pour Robert Benoist dans le Grand Prix de Monaco de 1934.

En 1935, elle était l’une des quatre voitures vendues par l’usine Bugatti, cet exemplaire allant à Charlie Martin. En 1936, la voiture a été achetée par le Duc de Grafton, avant de devenir la propriété d’Arthur Baron la même année. Il a monté une boîte de vitesses présélective et a concouru avec la voiture jusqu’en 1939.

Au début des années d’après-guerre, la voiture a beaucoup couru avec George Abecassis. En 1948, la voiture est devenue la propriété de Ken Bear. La plus longue période d’appartenance a été avec EA Stafford East, qui a été le gardien de la voiture pendant 56 ans.

En 2005, Thomas Bscher (alors PDG de Bugatti Automobiles SAS) a acheté la voiture et a commandé sa restauration. Dans sa propriété actuelle, la décision a été prise de ramener la voiture à ses spécifications de 1935 lorsqu’elle était conduite par Charlie Martin lors de l’International Trophy Race le 6 mai à Brooklands. La partie bleu clair sur la pointe a été utilisée comme marqueur pour distinguer les 4 voitures roulant simultanément dans l’événement (les autres couleurs utilisées étant le vert clair, l’orange et le blanc). Bien que la voiture ait eu une vie de compétition difficile, sa pureté est restée remarquablement intacte. en conservant le cadre de châssis Molsheim d’origine. moteur, essieux. roues, etc. C’est grâce aux compétences de Tim Dutton et de son équipe chez Ivan Dutton Ltd. que le carter d’origine a maintenant été restauré et réuni avec le reste du moteur d’origine.

BUGATTI Type 44 Fiacre

mmhhh, quelle belle patine pour cette exceptionnelle Bugatti Type 44 à carrosserie Fiacre (châssis n° 441242)

 

 

 

 

La Bugatti Type 44 fut présentée en 1927 et produite jusqu’en 1931 à 1095 exemplaires.

Ce modèle était propulsé par le fameux moteur huit-cylindres en ligne à 1 ACT . Ce 8 cylindres de 17 HP, trois soupapes et une bougie par cylindre fait 2991 cc pour une puissance de 80 ch environ. Avec sa boite 4 vitesses, elle peut monter à près de 130 km/h. Evidemment, son châssis arbore un bel essieu avant rond forgé et des ressorts arrière quart-elliptiques inversés.

La carrosserie « Fiacre » est l’oeuvre de Jean Bugatti, fils d’Ettore qui rendait hommage à la passion de père pour ce type de carrosserie (et les attelages à chevaux).

Sur toutes les Type 44, 8 reçurent de type de carrosserie et seules 4 ont survécu.

Celle-ci est la seule à n’avoir jamais été restaurée et à garder sa patine d’origine… J’adore!

voici une photo d’époque d’une autre Bugatti Type 44 Coupé/Fiacre.

On peut remarque qu’elle n’a pas de roues de secour sur les ailes avant…

Bugatti Type 55 Roadster Grand Sport 1932

vue à Rétromobile 2019, cette Bugatti Type 55 Roadster Grand Sport (n°55215) de 1932 était prêtée par le Musée Schlumpf pour fêter les 110 ans de la marque.

Attention, ceci n’est pas un voiture mais une véritable Icône!

La Bugatti Type 55 est la descendante de la Type 43 (qui était, pour faire simple, la version tourisme de la Type 35B à compresseur!). Elle reprend ainsi la moteur de la Type 51 (2 262 cc de 8 cylindres en ligne, double ACT, compresseur, pour 130 chevaux à 5000 tr/min), la type 51 ayant succédé à la Type 35…

(ci-dessus, photos du moteur de la Bugatti 55208, vente Bonhams en 2008)

Pour son châssis, elle reprend celui de la Type 47 (qui était la version « route » de la type 45 à moteur 16 cylindres en U, c’est à dire deux 8 cylindres côte à côte), prévu pour un moteur très lourd, donc… La voie est de 1,25 m et l’empattement de 2,75 m. Le châssis pèse 800 kg, hors carrosserie.

Cela nous donne (enfin, on est chez Bugatti, rien n’est donné!) un des meilleurs moteurs de l’époque sur un des meilleurs châssis! (d’autant plus que le nouveau carter de la boite 4 vitesses qui l’équipe, fixé au châssis, le renforce encore…).

Ces parties mécaniques sont plutôt le fruit de l’oeuvre d’Ettore Bugatti mais l’entreprise vivait, en ce début des années ’30, une période de transition puisque son fils, Jean (âgé de 23 ans), y prenait de plus en plus de pouvoir et son talent de « designer » commençait à s’exprimer… Ainsi, c’est Jean qui choisit l’association moteur/châssis et c’est surtout lui qui dessina la carrosserie.

L’auto est une pure sportive qui peut monter à plus de 180 km/h!

La carrosserie « usine » est, de tout point de vue parfaite! Il s’agit d’un roadster trapu et racé, sans portes et dont le dessin et les lignes sont parfaitement équilibrés!

Sont allure est épurée mais avec une moulure, comme sculptée, qui dessine des « pétales » (blancs) et se termine par une sorte de flèche contre la calandre en forme de fer à cheval! Cela dynamise encore la ligne et même à l’arrêt, on dirait qu’elle va vite!

Les ailes sont élancées et gracieuses, elles font évidemment penser à celles de la « 41111 Royale Esders« . Elles entourent les roues dans une courbe parfaite et d’un seul trait… Les roues en fonte d’aluminium avec tambours intégrés sont caractéristiques de la marque.

L’intérieur est sobre, cossu et surtout complet!

Voici donc pourquoi cette auto est devenu un mythe dès sa sortie, même si seulement 38 ont été fabriquées entre 1932 et 1935 et 16 ont reçu cette carrosserie roadster (fabriquée chez Gangloff sur le dessin de Jean Bugatti). Il en resterait 11 avec cette carrosserie sur les 27 survivantes dont une autre ici.

Celle présentée ici est le Type 55 roadster (châssis n°55215) et son histoire est parfaitement connue.

Elle a été produite en 1932 et vendue à l’américain Milton Roth puis expédiée aux Etats-Unis en juillet de la même année.

Elle est rachetée en 1960 par le richissime et énigmatique John Shakespeare qui la revendra dans un lot de 30 Bugatti (dont 2 « Royales ») à Fritz Schlumpf en 1964.

Elle appartient toujours au Musée la Cité de L’Automobile.

(extrait « Omnia » trouvé sur le site Gallica de la BNF et pour les autres, photos trouvées sur le web)

 

 

 

voici une fiche de présentation du modèle Bugatti Type 55:

Bugatti-Diatto Avio 8C 1919

C’est sur le stand du VRM (Vintage Revival Monthlery) au dernier Rétromobile (2019) qu’était exposé cet incroyable prototype Bugatti-Diatto Avio 8C de 1919 qui peut être considéré comme les prémisses de la Bugatti Royale!

En effet, il semble que dès 1914, Ettore Bugatti travaillait sur un moteur aéronautique à 8 cylindres en ligne (l’AVIO 8C de 14,5 litres pour 250 CV).

C’est chez Diatto, en Italie, que ce moteur était étudié et produit (pour rappel, Diatto fabriquera des Bugatti sous licence).

A partir de 1919, faute de besoin dans l’aviation, le projet se réoriente vers l’automobile, d’autant plus qu’Ettore avait déjà annoncé son projet de voiture de luxe « capable de surpasser toutes les voitures connues »…

Un des 3 moteurs moteurs produits est monté sur un châssis Diatto mais ce prototype restera inachevé et… oublié, jusqu’à sa toute récente résurrection:

(La « Royale » Type 41 sera lancée en 1926.)

Bugatti Type 38 de 1927 par Lavocat et Marsaud

c’est au salon Auto-Moto Classic de Metz (2018) qu’était exposée cette sublime Bugatti Type 38 de 1926 (n° de châssis: 38221, n° de moteur: 371, Immatriculation BF 4537) carrossée par Lavocat et Marsaud.

La type 38 succède à la type 30 avec un châssis allongé. Elle inaugure le fameux essieu avant tubulaire, forgé et poli, qui reprend la forme du Type 35 de Grand Prix sur une voiture de tourisme.

Son moteur aussi est le même que sur les Types 35A (11 cv, moteur borgne 8 cylindres en ligne de 1991 cc (60 x 88 mm), arbre à cames en tête, 3 soupapes par cylindre et 70 Cv pour la version non compressée). La boite est à 4 vitesses.

 

385 châssis Type 38 seront construits entre 1926 et 1927 (dont 39 compressée avec une puissance de 100 CV).

 

La carrosserie de celle-ci est un Torpédo Sport 4 places par Lavocat et Marsaud.

Elle aussi chic que sportive et racée, je trouve que c’est une des plus réussies de cette époque! (Seul l’intérieur en cuir d’autruche est peut-être un peu « too much »…)

Son histoire est incongrue puisqu’elle a été retrouvée aux etats-Unis dans les années ’70 avec un moteur… V8 Ford!

Elle a alors retrouvé un moteur Type 35A (compressé comme à son origine) avant de reperdre son compresseur.

 

 

 

  

(une partie des photos viennent sur site Coachbuild.com ou du vendeur William I’Anson Ltd)

Bugatti Type 57C Atalante de 1938

Cette oeuvre d’art Bugatti 57C coupé Atalante de 1938 (châssis n° 57624, moteur n° 448) a été vendue lors du dernier salon Rétromobile (2018) par Artcurial.

Née bleue et noire, elle arbore cette robe rouge et depuis une restauration en 1963.

Elle reçu son compresseur en 1952 (à l’usine Bugatti qui existait encore)

Sur les 685 Bugatti Type 57 construites entre 1934 et 1939, seules 34 coupés Atalantes ont été fabriqués sur châssis 57 (avec ou sans compresseur) et 17 sur châssis 57S (surbaissé). Celle-ci sort de l’usine en décembre 1927 pour passer en carrosserie et être prête le 28/01/1938. Elle sera exposée au Salon de Genève de la même année.

Son historique est parfaitement clair, elle a eu son arrière modifié suite à un accident et des problèmes de bielles à la fin des années ’50… Elle a même participé à des rallyes amateurs sur le circuit du mans.

Son moteur est évidemment les 8 cylindres en ligne 3287 cc, double arbre-à-cames-en-tête et développe, grâce à son compresseur environ 160 CV. Avec sa caisse légère en aluminium, elle peut monter à 200 km/h!

Bugatti Type 57 « Paris-Nice » 1935

Cette Bugatti Type 57 de 1935, châssis n°57300, vue à Rétromobile 2018 est unique! En effet, c’est la voiture qu’a utilisée Gaston Descollas pour gagner le critérium Paris-Nice en 1935.

Il faut dire que le pilote Gaston Descollas était l’agent Bugatti pour la région de Marseille, c’est pourquoi il s’est fait construire cette voiture sur un châssis Type 57 (8 cylindres).

La carrosserie serait de Dubos (d’après ce que j’ai pu lire sur le net mais cela reste à confirmer…)

Son épouse, Claire « Mimi » Descollas a aussi pris le volant de cette auto en compétition!

Pour rappel, la type 57 est une évolution du type 49 (même châssis) mais avec un moteur plus moderne (8 cylindres en ligne, 3 257 cc, avec un double arbre à cames en tête pour une puissance de 140 ch à 4 500 tr/min (en 1935).

Sa vitesse est de  155 km/h).

Celle-ci a été transformée (en cabriolet Stelvio ou en coupé Vantoux selon les sources?) par Gangloff en 1936 pour reprendre une carrière plus calme et…, en 2004, elle a retrouvé sa configuration d’origine, c’est à dire cette carrosserie! A part sa carrosserie, toutes les autres pièces seraient strictement d’origine…

Voici donc une voiture bien chargée d’histoire comme je les aime…! 🙂

On la voit face à la concurrence sur cette photo (avec son n° 68) 😉

Bugatti Brescia T13 de 1921

c’est à Montlhery, au VRM 2017 que j’ai surpris cette Bugatti Type 13 « Brescia » dénudée… 🙂 Celle-ci date de 1921.

Pour rappel, le 8 septembre 1921, au Grand Prix des Voiturettes à Brescia (Italie), c’est le triomphe de Bugatti. Les type 13 terminent aux quatre premières places. Ernest Friderich l’emporte à la moyenne de 115 km/h devant ses co-équipiers, de Vizcaya, Baccoli et Marco. C’est en hommage à ces victoires qu’on donnera son surnom « Brescia » à la Bugatti Type 13 et à ses dérivés dotés du 16 soupapes.

Ce moteur 4 cylindres de  1453 cm3 développe 40 ch, entraînant la Bugatti Type 13 à 140 km/h.

Il n’y a plus qu’à admirer chaque détail de cette belle impudique…

Bugatti 57C « Shah d’Iran » par Vanvooren 1939

A Rétromobile (2017), on pouvait découvrir la Bugatti 57c qui avait été offerte au Shah d’Iran en 1939 par le gouvernement français…

Enfin, presque…

En effet, il s’agit ici d’une réplique entièrement (et sublimement) reconstruite à l’identique par Auto Classique Touraine!

(Commande d’un milliardaire indonésien, à défaut de valider le principe, je le remercie pour l’argent investi!)

L’originale (57808) existe toujours, exposée dans le musée Peterson (Petreson Automotive Museum en Californie, il faudra que j’y aille un jour…).

Pour rappel, le cabriolet avait été offert au Shah d’Iran à l’occasion de son mariage avec sa première femme en 1939. Afin de promouvoir le « savoir-faire » français (si, si, il fut une époque où on était fier de nos constructeurs, carrossiers, etc…!), un châssis de 57C a été confié au carrossier VanVooren pour réaliser ce cabriolet avec toute l’extravagance qu’il fallait pour cette occasion.

Elle est restée dans la cours royale jusqu’en 1979 et elle a failli être détruite par les Ayatollahs arrivés au pouvoir. Vendue 250 dollars à un Américain peu scrupuleux (elle a été transformée et équipée d’un V8) elle a encore failli disparaître!

Elle a heureusement été sauvée et reconstruite entièrement avant de se retrouver au EU au musée Peterson. Ouf…!

Celle-ci prouve que ce savoir-faire et la passion existent toujours! (« Shah » ch’est de la bagnole…)  😀

Enfin, pour ceux qui n’étaient aussi en 2016, à Rétromobile, voici la même auto en cours de restauration.

Cela permet d’apprécier le travail!

 

 

 

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