Austro-Daimler AD 617 Torpédo Sport par Köllensperger de 1923

Cette Austro Daimler AD 6-17 Torpédo de 1923 (1922?) était exposée lors du dernier Rétromobile (2022).

Pour rappel, Austro Daimler (en tant que filiale de l’usine allemande Daimler) est fondée en Autriche en 1899. 

Paul Daimler, fils de Gottlieb Daimler, en est le directeur mais il est remplacé en 1905 par Ferdinand Porsche.

Sa première réalisation est la Maja (nom de la deuxième fille de Jellinek, Mercedes, prénom de sa première fille étant déjà réservé!).

Porsche donne une direction plus sportive à la marque et, en 1910, une Austro Daimler remporte le premier rallye Prinz-Heinrich avec Ferdinand Porsche au volant.

Austro Daimler devient complètement indépendant en 1911 puis, après plusieurs désaccords avec la direction (il dépense trop d’argent en compétition pour les financiers de l’entreprise), Porsche démissionne en 1923 et part chez Daimler à Stuttgart. Il est remplacé Karl Rabe qui termine le projet, bien commencé par Porsche, l’ADM qui est probablement la meilleure des Austro-Daimler!

Austro Daimler fusionne avec Puch en 1928 et avec Steyr en 1934. (Comme le monde est petit, juste avant cette fusion, Ferdinand Porsche avait conçu une autre voiture pour Steyr, la Type XXX qui deviendra Type 30.)

Austro Daimler ne survivra pas à la crise de ’29 et le nom disparait en 1935.

Le modèle AD 617 a été créé en 1920 sous l’ère Porsche. Elle a été construite entre 1920 et 1926 et fut un des plus grands succès.

Son moteur est un 6 cylindres en ligne de 4424 cc, à ACT.

Il développe 60 ch  à 2300 tr/min.

Elle peut monter à 100 km/h, c’est qui est très bien pour l’époque (surtout sans freins à l’avant!)

Avec sa calandre en V, elle a une allure très sportive!

 

 

Sa carrosserie, très originale, a été créée par la Karrosserie Kollensperger en Autriche.

C’est un Torpédo Sport sans portes mais avec des ouvertures très échancrées, son nom commercial est Übersee. On dirait un double phaeton modernisé et très épuré…

(Pour ma part, je ne suis pas fan, la carrosserie ma fait penser à une voiture de plage…)

Chrysler (De Soto) Coupé Airflow 1934

Voici une auto aussi rare qu’importante dans le monde de l’automobile…

La Chrysler Airflow coupé de 1934, elle était présente sur le paddock du Vintage revival Montlhéry 2022, présentée par ATP Auto Moto.

Si elle est si importante, c’est qu’il y a un « avant et un après » l’Airflow! En effet, elle inaugure la ligne aéronautique ou « streamline ». (Même s’il y avait eu la Stout Scarab en 1932 mais elle avait une vocation beaucoup plus confidentielle)

Présentée en 1934 à New-York, la Chrysler Airflow a un grand succès (d’estime). Elle est proposée en différents empattements et carrosseries: coupés, berlines et limousines…

Ces carrosseries, au delà de leur style, sont innovantes puisqu’elles sont « monocoques ». En effet le châssis et les poutrelles qui reçoivent les panneaux de carrosseries ne font qu’un, ce qui permet d’avoir une structure plus solide et plus légère.

 

Le pare-brise est en 2 parties pour fendre l’air…

Aussi, le moteur est avancé et passe en partie devant l’essieu pour donner plus de place aux passagers et plus de confort puisque les passagers arrières ne sont plus assis sur l’essieu.

Par ailleurs, j’adore ses fauteuils qui auraient pu être dessinés par Eileen Gray, Le Corbusier ou Robert Mallet-Stevens…

La Chrysler est équipée d’un moteur 8 cylindres en ligne et la DeSoto, moins chère reçoit un 6 cylindres.

Malgré toutes ses qualités, les ventes seront décevantes entre 1934 et 1937 puisqu’elles n’atteindront pas les 30000 exemplaires malgré des évolutions esthétiques (notamment au niveau de la calandre)! 

Celle présentée ici est en fait une DeSoto qui était vendue à l’époque en France sous la marque Chrysler (j’imagine pour des raisons marketing, la marque étant probablement plus connue), elle est équipée d’un moteur 6 cylindres  flathead (soupapes latérales) de 241 ci (3,9 litres). Sa boite est à 3 vitesses et elle est équipée de la rare option overdrive!

Il développe 100 Ch à 3400 trs/mn. Sa boite est à 3 vitesses et ses freins hydrauliques.

Si l’Airflow est une voiture rare aux Etats-Unis, elle l’est encore plus chez nous, surtout dans cette version Coupé! En effet, c’est la seule connue en France et il n’en resterait que 17 dans le monde…

Elle est de 1934 et elle a su garder sa peinture (et du coup sa sublime patine) d’origine! Et l’attelage est particulièrement réussi, la moto est une moto ABC/Gnome & Rhône. 

Enfin, même si son succès commercial a été mitigé, il n’en demeure pas moins qu’elle a donné des idées à d’autres qui, eux, ont cartonné…! 

Je pense à Peugeot avec ses 402, 302 et 202 avec leur fameuse ligne « fuseau » 

Ou la Tatra 77 sortie la même année 

Ou encore les Lincoln Zephir, la Volvo PV36 ou la Toyota A1 (copier/coller le la Chrysler),

Et, dans une moindre mesure car l’inspiration est plus au niveau de la carrosserie, La Cord 810/812, la Bugatti 57 Galibier, etc… qui ont bien su s’approprier cette tendance aérodynamique… 

FIAT Grand Prix 1907

Cette légendaire FIAT 130 Hp Grand Prix de 1907 était exposée lors du dernier salon Rétromobile (2022)

 

La notion de « Grand Prix » (Grand Prix de l’Automobile Club de France), équivalent à l’époque de la Formule 1 aujourd’hui,  apparait en 1906 avec des courses sur circuits fermés (pour ne plus renouveler l’hécatombe du Paris-Madrid de 1903). 

 

Après s’être déroulé au Mans en 1907, c’est à Dieppe qu’a lieu l’édition de 1907. La réglementation ne limite plus le poids des autos mais limite la consommation à 30l/100.

FIAT conçoit alors une voiture adaptée, créée par Giovanni Enrico aidé de Guido Fornaca et Carlo Cavalli. On peut dire qu’ils créent un véritable chef-d’oeuvre automobile avec cette auto au moteur très étudié et abouti:

  • 4 cylindres bi-bloc en ligne de 16 L (16286 cc) qui développe 130 Cv à 1600 trs/mn
  • distribution par soupapes en tête disposées en V à 90°
  • chambres de combustion hémisphériques
  • transmission par chaînes (probablement seul moyen de supporter son couple) 
  • pas de freins à l’avant (la pédale freine sur le différentiel)
  • et, alors que la voiture peut monter à 160 km/h, les roues sont en bois…! 

Ce Grand Prix de l’ACF de 1907 se déroule à Dieppe et FIAT engage 3 voitures:

F1 avec Vincenzo Lancia au volant,

F2 avec Felice Nazzaro et

F3 pilotée par Louis Wagner.

 

Si F1 et F3 abandonnent pendant la course, c’est Nazzaro qui gagne la course sur F2 à 113,612 km/h.

Comble du bonheur, c’est précisément cette voiture monument historique que nous pouvions admirer à Rétromobile 2022.

On apprend à l’occasion que cette FIAT a été retrouvée en 1956 tout prêt du circuit de Dieppe.

Elle fut rachetée et restaurée par FIAT, elle appartient aujourd’hui au Musée de l’Auto de Turin.

 

 

 

Alfa Romeo 6C Cabriolet 1928

Cette Alfa Romeo 6C-1500 Cabriolet James Young  (n°0111524) de 1928 participait au VRM (Vintage Revival Montlhéry) de 2019.

Il faut dire que la marque était à l’honneur cette année-là, au VRM.

Pour rappel, la 6C 1500 cc est sortie en 1926 et a été fabriquée jusqu’en 1929 où elle laissera la place à la 6C 1750 cc. (… qui donnera naissance à la 6C 1900 en 1933 puis la 6C 2300 apparaitra en 1934, etc…). Elle représente donc le début d’une très belle et grande histoire, tant commerciale que sportive pour Alfa Roméo!

C’est l’ingénieur maison, Vittorio Jano qui crée ce moteur à six cylindres en ligne de 1 500 cm3 (1487 cc), un arbre à cames en tête qui développe 54 ch à 4500 tr/min, ce qui est un très haut régime pour l’époque… La boîte est à 4 rapports. Avec un poids de de 960 kg, elle peut monter à 125 km!

La 6C 1500 remplace en fait les lourdes routières RL apparues en 1920.

Rapidement, Jano la fera évoluer avec une version à deux arbres à cames en tête, les 1500 Sport (60 cv) et Super Sport (76 cv avec un compresseur).

L’ALFA ROMEO 6C 1500 présentée ici date de 1928.

Il s’agit d’un cabriolet carrossé par l’anglais James Young. La marque était très appréciée en Grande-Bretagne ce qui explique que celle-ci y a été initialement vendue. 

Voici la présentation du châssis 6C 1500 parue dans le magasine Omnia de 1926 (source: Gallica, BNF)

Alfa Roméo RL TF 1924

voici une incroyable Alfa Roméo RL TF de 1923 qui a participé au VRM (Vintage Revival Montlhéry) de 2019. Il faut rappeler que la marque était à l’honneur…

L’Anonima Lombarda Fabbrica Automobili (ALFA créée en reprenant l’usine italienne de Darracq en 1909) a été sauvée de la liquidation en étant reprise par Nicola Roméo en 1915. 

C’est sous la direction de l’ingénieur Giuseppe Merosi qu’est créé le modèle sportif RL (Romeo Lungo?) à partir de 1922. Elle sera produite jusqu’en 1927.

Voici la présentation du nouveau modèle Alfa Roméo Type RL en 1923 dans le magasine Omnia.

(merci au site Gallica de la BNF)

 

 

 

 

 

 

 

De la version « Super Sport » est dérivée une version course qui permettra à des pilotes de briller, notamment sur la course Targa Florio dès 1923. Ce sera donc la RL-TF! Les fameux pilotes ne sont autres que Ugo Sivocci, Antonio Ascari, Giulio Masetti et un certain… Enzo Ferrari. 

Autre extrait de Omnia (1924)

 

La RLTF, est équipée d’un moteur 6 cylindres en ligne plutôt simple mais très bien construit et très fiable. Sa cylindrée est comprise, selon les modèles, entre 3 L et 3,6 Litres. La boite est à 4 vitesses et elle se distingue des RL-SS (châssis court) par un allègement et une rabaissement sévères! 

Le modèle 3,6 L développe 125 ch à 3 800 tr/min. 

(cette photo, trouvée sur le web provient d’une autre auto, l’ALFA ROMEO RLTF 1924 immatriculée XX 5060)

 

 

 

 

La RLTF 1923 se distingue des suivantes par son radiateur et sa calandre plus petits et son absence de freins à l’avant.

Le modèle présenté ici reçoit une belle calandre en V.

Au Royaume-Uni, le modèle RL était connu sous le nom de 22/90. 

Et voici un extrait d’un carnet d’entretien d’une Alfa Roméo RL, VII° série de 1927:

Wolseley – Siddeley 24/80 de 1911

Ce Coupé-chauffeur (ou Coupé de Ville) Wolseley 20 HP de 1911 était exposé à Epoqu’Auto de 2019

La marque automobile Wolseley apparut en 1901 quand les frères Vickers (fabricants d’armes) rachètent le fabriquant de « tondeuses à moutons » du même nom…

 

Le directeur y était un certain Herbert Austin qui avait déjà démarré le changement de cap en cherchant à créer des automobiles quelques années auparavant.

Quand Austin quitte l’entreprise pour être remplacé par  John Davenport Siddeley, le nom devient Wolseley-Siddeley car ce dernier apporte ses nouveaux moteurs avec lui. Après des difficultés financières, il est remplacé en 1909 et son patronyme disparait en 1911?

 

Avant la Première Guerre, Wolseley est le premier fabricant automobile britannique et jouie d’une belle image de marque avec des modèles de qualité.

Après la morts des frères Vickers (1915 et 1919), l’entreprise fait des investissements hasardeux et la crise provoque sa faillite. Elle est rachetée par Morris qui deviendra BMC après le deuxième guerre (et la fusion avec Austin) puis British Leyland dans les années ’60… olseley disparait dans le années ’80.

Le modèle présenté ici est une Wolseley 20-28 L4 de 1911.

 

Sa carrosserie « coupé-chauffeur » est en rapport avec son positionnement haut de gamme qui justifie que son heureux propriétaire puisse avoir un chauffeur. 

 

 

Pour ma part, j’aime bien ses proportions haute et étroite… 🙂 

 

Son moteur est un double bi-cylindres de 4249 cc et produisait une puissance de 25,6 chevaux avec sa double magnéto. Sa boite est à quatre vitesses. Elle a un frein à pied pour la transmission et un levier de frein à main pour les roues arrières.

Il y a ici une autre Wolseley, une « Ten » de 1922.

Maserati 6CM de 1937

cette Maserati 6CM, 6 cylindres, monoplace de 1937 faisait partie de la rétrospective de la marque à Epoqu’Auto (2019).

 

 

 

En 1937, c’est une nouvelle ère qui a démarré pour Maserati car, suite à la mort d’Alfieri en 1932, les 3 autres frères (Bindo, Ernesto et Ettore) impliqués avaient perdu leur « patron » de fait. Meilleurs ingénieurs que gestionnaires, ils font face à des difficultés financières et finissent par vendre leurs parts à la famille Orsi qui reprend donc l’entreprise à partir de cette année 1937. Les 3 frères gardent néanmoins leur place dans la société.

En cette période, Maserati n’a pas les moyens pour se battre face à la concurrence (notamment allemande avec la montée en puissance des Mercedes et Auto-Union subventionnées par le régime nazi) dans la catégorie reine, plus ou moins ancêtre de la Formule 1. 

L’entreprise décide donc de se « retrancher » vars la catégorie des moins de 1500 cc (« voiturettes ») et créé ainsi, en 1936, la fabuleuse 6CM.

Avec son nouveau moteur 6 cylindres en ligne de 1493 cc, soupapes en tête, compresseur Roots, elle développe 155 cv à 6200 trs/mn (et montera à 175 cv à 6600 trs/mn en 1939). Le châssis est repris de la 4CM et sera la 6CM sera fabriquée à 27 exemplaires entre 1936 et 1937. 

Principalement vendue à des privés, elle aura de nombreux succès en course.

 

Après avoir présenté la Maserati 6CM n° 1548, voici la n°1541 exposée à cette rétrospective à Epoqu’Auto (2019).

Elle est équipée d’une carrosserie monoplace en alu par Medardo et Gino Fantuzzi de Bologne. Ces carrossiers ont beaucoup travaillé pour Maserati puis pour Ferrari.

Elle a été achetée en 1937 par la Scuderia Ambrosiana.

C’est Luigi Villoresi remporte le Grand prix de la République Tchèque à Brno cette même année à son volant.

La voiture porte le n°6.

(photos d’époques ci-dessous trouvées sur classiccarcatalogue.com et automobilia-ladenburg.de)

 

Elle devient la propriété du Suisse Adolfo Mandirola qui la modifie (elle est alors surnommée « Mandirola Speziale ») et participe à son volant à de nombreuses courses dans les années ’40 et ’50.

Elle rejoint ensuite la collection du pilote suisse Jo Siffert puis celle de P. Bardinon, le fameux collectionneur de Ferrari. 

Maserati 8CM de 1933

Cette voiture de course, la Maserati 8CM de 1933, faisait partie de la rétrospective de la marque au trident à Epoqu’Auto 2019.

Cette Maserati est née en tant que 8CM (8 cylindres, monoplace) avec un moteur 8 cylindres de 3 litres (2991 cc) et sous le n° 1518 en 1933, elle sera modifiée en usine pour recevoir un 6 cylindres de 1500 cc, 2 ACT et compresseur et prend alors le n° 1520. Sa puissance est de 175 Cv. Son poids est de 785 Kg.

La 8CM sera fabriquée à 17 exemplaires entre 1933 et 1935. 

Voici sa fiche de présentation:

« Vendue en 1933 à Prague, elle revient à l’usine en 1934 pour diverses modifications qui vont aboutir à la rebaptiser #1520.

Victorieuse du Grand Prix de Dieppe en 1934 pilotée par P. Etancelin elle va participer encore à de nombreuses épreuves et faire l’objet d’améliorations constantes comme très souvent à l’époque où seule comptait la victoire. »

(sur l’affiche publicitaire Esso ci-contre, je ne sais pas pourquoi la Maserati n°2 d’Etancelin a été immortalisée avec le n°3 par Géo Ham?)

Elle fait maintenant partie de la collection Schlumpf de la Cité de l’Automobile qui l’a prêtée pour cette expo.

 

Pour l’anecdote, la 8CM est née avec le châssis de la 4CM (4 cylindres) et ce dernier s’est avéré trop peu rigide pour le 8 cylindres, son poids et sa puissance. 

C’est le pilote Tazio Nuvolari qui quitte l’écurie Ferrari d’Alfa Romeo lors du GP de Spa en 1933 pour intégrer l’écurie Maserati et fait renforcer le châssis sur le champs…, pour finir premier de cette course (voiture n°22 ci-contre, photo du net)!

 

 

 

Un peu de lecture:

 

 

Maserati Tipo 2000 (26B) de 1930

Cette incroyable Maserati 2000/26B biplace de course de 1930 était exposée lors de la rétrospective de la marque à Epoqu’Auto de 2019. Elle provient du Musée Schlumpf.

C’est après avoir travaillé chez Isotta-Fraschini puis pour Diatto que les frères Maserati ont créé leur première voiture sous la marque au trident.

C’est une voiture de course et son moteur, issu de leur étude chez Diatto, est un 8 cylindres en ligne de 1500 cc, deux ACT et compresseur.

On est en 1926 et l’auto est donc baptisée Tipo 26! 

Pour la rendre plus compétitive (la destinant à des courses sur routes et en sortant de la la catégorie 1500), Maserati décide de la pousser à 2 litres (1980 cc) et obtient ainsi, toujours avec son double ACT, son compresseur et son carter sec, 155 cv à 5300 trs/mn.

Avec un empattement un peu plus long, elle peut atteindre les 200 km/h et c’est la 26B. 

6 exemplaires seulement seront construits. 

 

 

La voiture exposée ici à Epoqu’Auto (châssis N°2029) est une Biplace Sport 2000, c’est à dire la version « client » de la Tipo 26B, à carrosserie roadster 2 places, commandée par le pilote Mr Pedrazzini en Suisse en 1930.

Cette Tipo 26B a couru pendant une dizaine d’années et ensuite, son propriétaire a continué à la conduire en « daily driver » jusqu’en 1966.

Il lui a juste ajouté des phares et des gardes-boues.

Elle a été rachetée par les frères Schlumpf et est aujourd’hui exposée à la Cité de l’Automobile à Mulhouse.

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