Lorraine Dietrich A-4 Torpédo de 1925

Comme vous l’avez surement déjà compris sur ce blog, je ne me lasse pas des Lorraine Dietrich.

Voici une très belle 10/12 CH A 1-4 à carrosserie Torpédo de 1925.

Il s’agit du châssis n°150451.

(D’ailleurs, j’aimerais, à terme, présenter de façon exhaustive toutes les Lorraines Dietrich encore existantes sur ce site donc si vous avez la chance d’en posséder une et qu’elle n’est pas présentée ici, n’hésitez pas à me contacter, je me serai très heureux de le faire… 😉 )

Son moteur est un 4 cylindres ( 2296 cm3 à soupapes en tête, monobloc, alésage/course de 75/130)

On peut aussi noter que, contrairement à la tendance des voiture haut de gamme de l’époque, la plupart des Lorraine Dietrich ont un volant à gauche plutôt qu’à droite.

Le tableau de bord est même très moderne avec l’ensemble de l’instrumentation de bord regroupé sur un support alu (sauf l’horloge).

 

 

 

et bien sûr, elle roule 🙂 :

Lorraine Dietrich A4 Faux Cabriolet de 1924

Voici une Lorraine Dietrich (Type A4 de 1924) avec une carrosserie Faux Cabriolet particulièrement réussie…!

(Châssis n° 150 595, moteur n° 160 602).

C’est son heureux propriétaire, Christian L. qui m’a envoyé ses photos pour que je puisse la présenter et je l’en remercie 😉

La A4 est, pour faire simple, la petite soeur de la B3/6 avec un moteur 4 cylindres, de même alésage (75 et 130 pour la course) pour 12 CV.

Elle était aussi bien construite et finie que sa grande soeur! Celle-ci a aussi les freins optionnels à l’avant.

Elle était vendue, soit carrossée (torpédo, conduite intérieur ou coupé limousine), soit en châssis nu, destiné à recevoir une carrosserie au choix de son acquéreur.

C’est le cas de celle-ci qui a été achetée en 1924 en châssis et a été carrossée chez G. Chesnot à Courbevoie et chez G Binet à Maison-Laffite.

(Elle a donc commencé à circuler en 1925 seulement, le temps de fabriquer cette carrosserie artisanale). Cette carrosserie « Faux Cabriolet » (chez Lorraine Dietrich, on aurait dit « cabriolet non découvrable »…), 2 portes, 4 places est non seulement sublime (quel équilibre!), mais elle est aussi unique!

  

Comme le veulent les techniques de l’époque, la partie habitacle est traitée sous forme d’un squelette en bois habillé d’une « peau » en moleskine 2 tons, marron-bordeaux et noir version Faux Cabriolet, selon le principe Weymann (de nombreux carrossiers utilisaient cette licence qui permettait de faire des caisses relativement légères mais surtout silencieuses grâce à la souplesse de la moleskine.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces caisses sont solides et plutôt luxueuses!. Elle pèse 1700 kg quand même!

Son propriétaire en connait toutes l’histoire:

sa traçabilité est parfaite, puisqu’il l’a achetée à l’ancien propriétaire qui l’a conservée en l’état depuis l’origine!

Elle a roulé jusqu’en 1939 où elle a été mise sur cale, moteur sur l’établi pour que les allemands ne la prennent pas. Tous les accessoires nickelés ont été démontés de l’auto et cachés dans les faux plafond de la demeure qui l’abritait et c’est dans cet état qu’elle a été vendue à son deuxième propriétaire…

L’auto est ainsi redescendue de ses chandelles dans les années 80 afin de subir une première restauration légère.

Christian L. l’a découverte en 2001 et avec son père, ils ont entrepris une restauration plus sérieuse, châssis, moteur, boite, pont, frein, circuit électrique, carrosserie pour les parties en acier……peinture en reprenant les couleurs d’origine. Tous ces accessoires ont été retraité en nickelage (le chrome n’existait pas encore en 1924/1925).

Pour ce qui est de l’habitable, il est strictement d’origine et en très bon état de conservation.(toile de siège, tapis de sol, marqueterie, passementerie….. Tout est d’origine.

Cette auto est très fiable, volontaire (même dans les côtes) et roule régulièrement, pour le plus grand bonheur de son conducteur! 🙂

 

<– logo du carrossier

Lorraine Dietrich Type A-4 Torpédo de 1926

c’est au Rallye Historique de Lorraine que l’on pouvait admirer cette belle Lorraine Dietrich A-4 (10/12 HP) de 1926 (n° de châssis 150531), qui plus est, en pleine action puisqu’elle a parcouru plusieurs centaines de kilomètres sur le week-end, sans aucun problème!

La A-4 est contemporaine de la fameuse B 3/6, partage le même châssis, les mêmes qualités de fabrication et diffère par son moteur qui est un 4 cylindres ( 2296 cm3 à soupapes en tête, monobloc, alésage/course de 75/130), boite 3 vitesses + MA.

Celle-ci a 4 freins (je crois qu’ils étaient en série et non plus en option en 1926). Ses roues, contrairement aux apparences, ne sont pas en bois peint mais en tôle emboutie, dites « Sankey ». Pour le châssis, les voies sont de 1,400 m et l’empattement va de 2,945 m (normal) à 3,120 m (long).

Bien que rien ne soit précisé sur ce torpédo, il est très probable que sa carrosserie soit de Grummer (puisque Lorraine Dietrich a racheté ces ateliers et que les modèles dit « usine » en sortaient).

Comme toutes les « Lorraine », elle sent bon la construction sérieuse et sa restauration en est à la hauteur!

Merci à son propriétaire, Mr M. de l’avoir restaurée et de la faire rouler, une telle auto est bien faite pour ça, non? 🙂

 

et la voici en vidéo:

Une autre (A-4 torpédo de 1923)  s’était vendue lors de la vente « Baillon ». Plus ancienne, elle n’avait pas encore les freins à l’avant et elle avait moins d’accessoires (grille de calandre, coffre additionnel, 2° pare-brise, roue de secours à l’arrière plutôt que latérale….).

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Lorraine Dietrich Type A4 de 1923 Torpédo Grummer « Baillon »

Voici la présentation, toujours pour la vente de la collection Baillon par Artcurial, d’une Lorraine Dietrich type A4 (Châssis n° 150372).

Elle est estimée entre 4 et 6000€ (partie à 47700€ avec les frais)

Le type A4 possède un moteur à 4 cylindres 2296 cm3 à soupapes en tête, le plus petit de la gamme et a été lancé en 1923 (jusque…?) et on ne doit pas être bien loin de cette date puisqu’elle n’a pas encore de frein à l’avant, alors que Lorraine Dietrich les généralisera très vite….

Cette auto ne doit pas être trop pénalisée par ce « petit » moteur car elle a une carrosserie torpédo donc plutôt légère.

Voici l’annonce faite pour cette vente: « Bien que dotée d’un moteur quatre-cylindres 10/12 HP à soupapes en tête plus modeste que les six-cylindres de la marque, cette Lorraine Type A4 bénéficie de la même qualité de fabrication que ses sœurs plus prestigieuses. Elle présente une belle carrosserie torpédo et comporte la superbe calandre propre aux voitures de la marque, y compris les B3-6 qui se sont distinguées aux 24 Heures du Mans. Roger Baillon appréciait particulièrement les Lorraine puisque nous vendons aussi une B3-6 par Grummer grande sœur du modèle présenté.
Entre les deux phares se trouve une intéressante optique « Restor Monocode » à grosse lentille. A l’intérieur, la voiture est équipée de banquettes en cuir qui paraissent bien conservées et le tableau de bord paraît complet, avec ses cadrans ronds O.S. Il porte la plaque du premier propriétaire : « Jean Guyon, Le Plessis Cne Augé, Deux-Sèvres », ce qui prouve que la voiture est probablement depuis l’origine dans ce département. Une plaque du carrossier Grummer apparaît également, de même qu’une ancienne immatriculation : 9694 XL. La voiture repose sur des roue « artillerie » à rayons bois et comporte même sa capote avec son armature complète, utile pour servir de modèle. Globalement, l’état de cette voiture est intéressant car plutôt sain. Elle constitue un très beau projet de restauration. »

Grummer (Gaston) faisait des carrosseries de qualité, il est issu d’une longue lignée de carrossiers (ses parents et grands-parents faisaient déjà des calèches),

il a commencé la carrosserie automobile avec la licence Weymann (en toile enduite) et a été un précurseur dans l’aérodynamisme avec des modèles comme celui-ci:

et la voici lors de l’expo pour la vente:

 

Et voici une très belle A-4 (de 1926) parfaitement restaurée pour avoir une idée de ce qu’une telle auto peut devenir. 🙂

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