créée en 1922, l’Austin 7 aura été produite à près de 290000 exemplaires durant sa carrière (jusqu’en 1939).
A son échelle, elle est peut-être à la Grande-Bretagne ce que la Ford T aura été aux Etats-Unis…
Sir Herbert Austin
Dès 1896, ils fabriquent des tricycles (licence Léon Bolléée).
En 1905, ils se séparent (Austin dépense beaucoup/trop d’argent dans son programme sportif) et crée sa propre marque.
Après guerre (la première), sa société est en difficulté et son conseil d’administration lui refuse son nouveau concept de petite voiture, très abordable…
Cette auto sera aussi fabriquée, sous licence, en Allemagne (“Dixi” par BMW), en France (Rosengart LC2), aux EU (Bantam), au Japon (Nissan) et même sir William Lyons aura sa propre version, la Swallow.
Evidemment, l’engouement pour cette auto se retrouva aussi en compétition, notamment avec le pilote Waite, que ce soit en Angleterre (Hill Climb, Brooklands), Monza en Italie, etc… ou en Australie pour le “Trophy Ulster” qui donnera son nom a une version sportive à partir de 1928, l’Austin 7 Ulster.
Cette biplace se caractérise par son échappement à l’extérieur relevé qui se termine en “queue de poisson”, son petit 4 cylindres reçoit une préparation “sport” avec un carburateur à dépression, une culasse préparée et des pistons bombés. Cela permet d’en tirer une quarantaine de chevaux, ce qui est suffisant pour son faible poids, ses freins à câbles sans assistance et ses roues de moto (40*19), son essieu avant est rabaissé pour descendre son centre de gravité.
Celle qui est présentée ici aurait même reçu une préparation (de type vintage) la poussant à 125 CV (pour 400 kg!).
Avec cette Ulster, Austin a brillé dans de nombreuses courses, notamment parce que, n’étant pas chère, des pilotes amateurs (et peu fortunés) ont pu se l’offrir pour courir un peu partout…
et voici le châssis d’une Austin Seven “normale” de 1923 (même si ce n’est une Ulster, je le mets quand même car c’est un beau document… 😉 )