Cette belle Amilcar berline « Pégase » (1934-1937) a participé au Grand Prix Rétro d’Yvois.
Amilcar (1921-1939) vient du nom se ses fondateurs, Joseph Lamy et Emile Akar et Pégase en était l’emblème (le cheval ailé de mythologie).
La marque n’a pas construit que des cyclecars et des voiturettes sportives, elle a aussi essayé de percer dans l’automobile « classique ».
Quand la Pégase est présentée, en 1934, Amilcar ne fabrique plus ni cyclecars ni « grand sport », Joseph Lamy, Emile Akar et André Morel (directeur sportif) ont quitté la société depuis quelques années déjà (1927) et c’est Marcel Sée qui présidait l’entreprise.
En 1934, l’usine vient d’être rachetée par la SOFIA (Société d’Organisation Financière Industrielle pour l’Automobile) et c’est dans ce contexte que sort cette nouvelle voiture.
Elle est élégante, luxueuse et bien finie mais elle ne sortira finalement pas avec le moteur maison (conçu par l’ingénieur Grillot).
En effet, pour des questions de coûts et de rentabilité, elle sera basée sur la châssis moteur de la Delahaye 134 (4 cylindres, 2150 cc, 15 Cv pour une puissance de 45 Cv et une vitesse en pointe de 125 km/h).
Une version « sport » sera aussi proposée avec 2 carburateurs (et 56 cv) et une vitesse de 135 km/h. Le moteur « Grillot » (2.490 cm3, 14 CV) quant à lui, servira quand même, à une version « compétition ».
Le choix des carrosseries est pléthorique! (Coupé 4 places « Amazone » ou « Jockey », 2 places « Golf », Coach avec malle « Polo », sans malle « Stade », cabriolet 4 places « Fleuret », roadster 2 places « Skiff », berline avec malle « Saint Hubert », sans malle (portes antagonistes sans pied milieu) « Marathon », avec pied milieu « Olympiade »….
En 1937, Hotchkiss rachète la majorité de la SOFIA et décide assez rapidement de remplacer la Pégase par une plus petite voiture très moderne, la Compound (traction avant, conçue par Jean-Albert Grégoire, monocoque en alu et moteur 1185 cc) . Il faut dire qu’elle concurrençait directement la 864 (4 cylindres, 2312 cm3, 13 CV)!
Celle-ci serait donc une berline « Olympiade », elle est particulièrement élégante avec sa ligne aérodynamique », son châssis bas, ses petite fenêtres et son arrière en « queue de pie ».
Quant à son intérieur, il est bien cossu!
pub d’époque:
et voici la fiche de la « Pégase G36 » avec le moteur « Grillot »: