Vermorel Type L Torpédo 1912

C’est lors du dernier Epoqu’Auto (2021) que le Musée Malartre exposait ce rare torpédo Vermorel Type L de 1912.

Voici la fiche qui l’accompagnait:

« Fondée en 1893 par Victor Vermorel à Villefranche-sur-Saône, l’entreprise est d’abord spécialisée dans l’outillage et les équipements agricoles. En 1898, il s’associe à François Pilain, fondateur d’une entreprise de construction de voitures à pétrole, à qui il rachète sa société. Ainsi se crée la branche automobile de la société Vermorel. (François Pilain part en 1901 fonder la société des automobiles Pilain. Puis, son fils Emile Pilain fonde la société Rolland-Pilain à Tours.)

De construction simple mais robuste, les automobiles Vermorel sont très réputées, notamment grâce à la participation aux courses et aux rallyes.

En 1914, les Ets Vermorel s’orientent vers la production de véhicules utilitaires : des camions pour répondre à la demande de l’armée pour qui ils fourniront plus de 700 véhicules pendant la 1ère Guerre Mondiale. La société qui a toujours maintenue de front ses activités de machinisme agricole et d’automobiles, peine à développer son secteur automobile, qui devient de moins en moins concurrentiel dans les années 1920 face à de grands constructeurs spécialisés comme Renault et Peugeot. La société stoppe définitivement la production automobile en 1930. » (La production de machines agricoles perdurant jusqu’en 1965.)

Le modèle présenté ici est un type L de 1912, c’est à dire une 10HP de 2065cc avec un moteur de 4 cylindres bi-blocs, soupapes latérales et culasse en T. Avec sa boite 4 vitesses (+MA) sur les roues arrières, elle peut monter à 55 km/h. 

Sa carrosserie Torpédo se démarque des carrosseries antérieures (type phaeton/double-phaeton  comme sur la publicité de 1911 ci-dessus) avec sa ligne de caisse quasi droite et parfaitement horizontale… On peut apprécier l’évolution!

La Type L aura probablement été le plus grand succès des Automobiles Vermorel.

Durant son existence, Vermorel aura produit environ 7800 châssis automobiles, plutôt classiques mais toujours parfaitement bien construits et robustes, bien adaptés à une clientèle « rurale »… 

Triclecars Modèles Uniques

parmi les tricyclecars, déjà peu courants et de petites séries exposés à l’ATF (Amicale Tricyclecariste de France) à Epoqu’Auto (2021), il y avait des modèles encore plus rares et méconnus puisque la plupart des modèles présentés ci-dessous est unique!

Voici donc le festival des surprises: 🙂

NIZIER

Ce modèle unique date de 1938.

Il s’agit d’une construction artisanale, Nizier étant peut-être le nom de son concepteur?

Le moteur de cyclecar à trois roues est un bicylindres de 500 cc de marque inconnue.

Il a été découvert dans la région de Roanne et son propriétaire actuel est à la recherche de toute information le concernant.

On peut admirer sa jolie carrosserie plutôt enveloppante et son état actuel et sa patine peuvent laisse penser qu’on a du bien s’amuser à son volant…!

BAROUSSE

Encore un modèle unique et « auto-construit » artisanalement.

Son créateur est un cetain Henri Barousse, mécanicien de marine à Montoulieu en Haute Garonne.

Son train avant est issu d’un Darmont, son moteur en position centrale derrière le siège.

Son moteur est basé sur un bas moteur Staub et un haut moteur Jap culbuté avec 3 vitesses et sa fourche arrière est issue d’une moto Dollar… Les 3 roues sont équipées de feins à tambour. 

Il parait que bien lancé, ce tricyclecar peut atteindre les 110 km/h!

Voici il a été retrouvé dans les années 2000 avant sa remise en état.

 

 

 

 

 

 

DASOUL-THIBAULT

Encore une construction unique réalisée ici par Messieurs Dasoul et Thibault, comme son nom l’indique (à Seraing, près de Liège).

Basé sur une voiturette de marque encore non identifiée, il utilise des pièces (roue arrière, échappement, pot, réservoir d’huile, bouchon et robinet d’essence) et un moteur (1000 cc) de moto Gillet Herstal de 1928.

Le moteur est logé derrière le poste de conduite et la transmission se fait par chaîne. 

Pur l’anecdote, ce véhicule a participé à l’exode a s’est retrouvé dans les Pyrénées à l’été 1940. Un long périple….

JMG

Ce modèle unique est une construction artisanale par un certain Monsieur Gateau. Il date de 1933.

Son moteur est un monocylindre basé sur un bas moteur Gnome et Rhône, un cylindre artisanal, culasse culbuté Ultima.

La boite est à 2 vitesses (+MA), différenciel séparé (traction) et démarrage à kick.

 

Il est joliment construit et j’aime bien sa forme de losange…

 

TRI INDIAN

Ce modèle unique de 1927 a été immatriculé pour la première fois en 1928 par son premier propriétaire (et peut-être concepteur?) par Georges Ménager, mécanicien motos et cycles.

Son moteur est un Indian bicylindres Power Plus de 1000 cc en position arrière, sa boite est à 3 vitesses sans marche arrière.

 

 

Retrouvé en 1974 au sur de Potier, il a subi un début de restauration à l’époque qui a été reprise ces dernières années par son actuel propriétaire.

JMB

voici le seul tricyclecar de cette présentation que ne soit pas une auto-construction unique (il faut toujours une exception pour confirmer une règle, non?)

Et en plus, c’est aussi le seul qui ne soit par français puisque la marque JMB a été fondée en 1933 à Ringwood en Angleterre et reçoit les initiales des participants au projet: GH Jones, RW Mason et C Barrow.

Environ 250 véhicules on été produits entre 1934 et 1936 et il ne resterait que 4 survivants aujourd’hui. 

Il s’agit ici d’un modèle Mustang de 1934. Son moteur est un Jap OHV de 500 cc. La transmission est par chaîne et il peut atteindre 90 km/h.

Le modèle exposé ici dispose d’une carrosserie « sport » non répertoriée au catalogue de la marque.

Merci encore à l’ATF pour cette expo qui nous replonge dans une ambiance qui sent bon la débrouille, l’imagination, l’envie de s’amuser et les électrons libres »… 😛

3 Cyclecars Villard exposés à Epoqu’Auto (2021)

Un Villard, c’est rare, deux Villard, c’est encore plus rare mais 3 Villard…, vous connaissez la suite! (3 sur 23 recensés à ce jour)

C’est à Epoqu’Auto (Lyon, 2021) que l’ATF (Amicale Tricyclecariste de France) nous a proposé une incroyable expo de Tricyclecars dont ces 3 Villard… 

Pour rappel, Villard a construit des véhicules entre 1924 et 1935 à environ 600 exemplaires.

Ces autos ont 3 roues dont une seule à l’avant. Cette roue avant sert à la traction (par chaine, sans boite de vitesse avec entrainement à friction) et son cardan lui permet d’être directrice (brevet de Marcel Villard). Ici une présentation d’un autre Villard avec l’historique de la marque.

Voici donc le plus ancien des Villard exposés, un Type 27 Fourgonnette.

Son moteur est un Bechir-Colin 2 temps de 350 cc, pas de boite de vitesse et sa roue avant, motrice et directrice est entrainée par friction et par chaine via le fameux cardan de Marcel Villard.

Les feins sont sur les 3 roues. Evidemment, entre ce système et son petit moteur, ce ne sont pas des foudres de guerre mais ce Villard en version fourgonnette peut transporter une charge utile de 200 kg à 50 km/h!

Felix-Potin ne s’en est pas privé car ces petits véhicules permettaient de livrer en ville en se faufilant dans la circulation.

Le deuxième, un Villard Type 29A de 1929. 

Son moteur est un BSA M20 de 500 cc, il n’a pas de boite de vitesse mais un entrainement par friction sur le roue avant qui reste directrice. 

Malgré leur faible puissance, certains ont couru au Bol d’Or, des courses de côtes, etc…

Le troisième, bien que n’étant pas dans un état parfait, a une histoire incroyable…

Il s’agit d’un Villard Type 29 de 1930. Sont moteur est un Colin de 350 cc et il est équipé d’origine d’un de commandes pour des personnes mutilés d’une ou des deux jambes (il n’a pas d’embrayage à pied, il se fait pas traction au volant et le freinage se fait par un levier à bras.)

Acheté en deuxième main par un mutilé des deux jambes, il a servi jusqu’en 1955, date à laquelle il a été entreposé sous un appentis et un tas de bois jusqu’à sa découverte par son actuel propriétaire, Môssieur le spécialiste ès’ Villard! (qui est toujours preneur d’infos concernant Villard)

Et il a prévu de le restaurer, si, si! 😉 

on le voit sur cette vidéo:

(ci-joint une photo où l’on voit le Général Weygand qui décore un grand blessé de guerre aux Invalides)

Panhard Levassor 6CS Spécial Torpédo Sport par Dubost 1935

C’est bien sûr au Salon Epoqu’Auto (2021) qu’était présentée cette belle Panhard Levassor Type X73,  Torpédo Sport par Dubost de 1935 dans son jus! 

 

 

 

La Panhard X73, (ou 6CS Spéciale) à carrosserie Cabriolet (ou Torpédo Sport) serait unique et porterait le n° de châssis 98200 (d’après le registre des doyennes Panhard Levassor, si je ne confonds pas)

C’est une voiture haut de gamme à l’époque et son moteur est bien évidement un moteur sans soupapes (distribution par chemises louvoyantes). C’est un 6 cylindres de  2861 cc de Type SK6C7 (16 CV) qui développe environ 80 CV à 3500 Trs/mn. La boite est à 4  vitesses. 

La X73 a été fabriquée de  1934 à  1938 et, avec plus 1500 voitures construites, elle fut un réel succès pour la marque.

 

 

La X73 est aussi connue sous le nom de « Panoramique » avec ses vitres petites fenêtres latérales bombées de chaque côté du pare-brise, dues au designer maison, Louis Bionier . Sur celle-ci, le carrossier Dubost ne les a pas mises (ça n’aurait pas été beau sur un cabriolet et… ça ne nuit pas la visibilité!)

Elle est à restaurer et arbore une belle patine! Admirez son tableau de bord!

Voici de ce qui est précisé sur le registre des doyennes Panhard Levassor:

« commande 26.209 Marseille », la plaque de carrossier indique DUBOST, Marseille. La date semble être 13 mars 1935 mais le véhicule aurait été construit le 28 septembre 1936… M. GODIVIER à Fontaine les Luxeuil (Haute Saône) achète la voiture d’occasion aux établissements Panhard en septembre 1937. Cette voiture a été la propriété de Gabriel BOMPY, épicier en gros à DIJON, ex coureur cycliste Terrot. BOMPY fait son armée entre 1930 et 1935 à la Base aérienne 102 à Dijon avec un membre de la famille PANHARD, ensembles, ils auraient participé au Rallye de MONTE CARLO avec la voiture. La voiture est équipée ensuite d’un gazogène à charbon de bois avant d’être arrêtée en 1956.« 

Darmont V Junior 1935

voici un sympathique petit cyclecar.

Il s’agit d’un Darmont V Junior de 1935.

Evidemment, les Darmont sont surtout connus pour être des tricyclecars (à 3 roues, donc) fabriqués (sous licence Morgan) par les frères Robert et André Darmont.  

Fort des succès en compétitions, les tri-cyclecars Darmont se vendront bien. 

Mais au milieu des années ’30, et avec la fin de la législation favorables aux cyclecars, les « trois-roues » se vendent moins et la clientèle se tourne plus facilement vers les petites voitures de grandes séries… 

Pour redynamiser ses ventes, Darmont présente ainsi, à partir de 1934, un cyclecar à 4 roues, joliment dessiné et toujours aussi économique. Ce sera le Darmont Junior type V. 

Excepté sa quatrième roue à l’arrière, il reste techniquement assez semblable, avec un moteur bicylindre en V de 1 100 cm3 (soupapes latérales et refroidissement à eau) placé à l’avant et relié à une boîte trois vitesses. Les roues avant sont indépendantes, la suspension se fait par deux ressorts à boudins et amortisseurs à friction et des ressorts à lames sur silenblocs assurent le confort sur les roues arrières. Le pont est même équipé d’un différentiel.

Avec son capot et sa jolie calandre, il a fier allure et son pare-brise en V lui donne même un petit côté sportif! 

Le Darmont V Junior est né sous cette phrase de l’usine : « Les modèles que nous présentons ici réalisent entièrement le but que nous nous sommes fixé depuis 25 ans : satisfaire la clientèle qui désire un véhicule simple et solide d’un prix d’entretien égal à celui d’une motocyclette ».

(je crois que sur cette photo, elle est sous le regard de quelqu’un qui les connait « un peu » et notre ami semble se demander « pourquoi avoir mis autant de roues sur cette auto?! » 🙂 )

La fabrication s’arrêtera avec le début de seconde guerre mondiale et… ne reprendra plus! 

Delahaye 135 Coach Chapron 1937

cette Delahaye 135 « Coupe des Alpes » carrossée en Coach par Chapron de 1937 en cours de restauration était exposée par le Club Delahaye au dernier Salon de Reims (2021)

Pour rappel, la Delahaye 135 est apparue en 1934 (année modèle 1935) et remplacera la « Super Luxe »138.

Sur un nouveau châssis plus moderne, surbaissé et un peu rallongé (en 1936), elle est équipée du même moteur 18 CV, 6 cylindres en ligne de 3227 cc qui développe 95 CV. Fort de ses succès en compétition, Delahaye présente en parallèle un modèle « Coupe des Alpes » équipé notamment de 3 carburateurs Solex et qui développe 110 CV! La boite est manuelle à 4 vitesses (et peut être semi-automatique avec la boite Cotal en option).

(Il y aura aussi très vites des modèle 20 Cv de 3,5 litres dits « Compétition » puis « M » et « MS » puis des modèle pour la compétition dits « Spécial » avec un châssis allégé et raccourci, pour faire simple.)

Sa carrière sera longue puisqu’on retrouve ses évolutions jusqu’en 1952 avec le modèle 175.

Pour ma part, j’ai une préférence pour les modèles d’avant le printemps 1937 car j’adore le « combo » calandre concave et phares plats! (et j’aime moins les calandres horizontales dessinées par Philippe Charbonneaux après guerre)

(On voit bien sur ces 2 photos la différence entre les calandres concaves et les bombées apparue à partir du printemps ’37)

Je préfère aussi les carrosseries sobres comme celle-ci carrossée en Coach par Chapron… 

Delahaye n’ayant fabriqué de carrosserie, tous les plus grands carrossiers ont habillé des châssis 135 et Henri Chapron sera un des principaux.

On voit bien le travail déjà accompli (et celui qui reste à faire) mais j’adore voir de autos en cours de restauration et en train de reprendre vie! Merci à son propriétaire de participer à la sauvegarde de notre patrimoine automobile et industriel! 🙂

le Musée des Arts Forains

je sais que c’est un hors sujet sur ce site dédié aux automobiles mais je ne résiste pas à l’envie de partager cette belle découverte qu’est ce Musée des Arts Forains!

c’est dans les anciens chais de Bercy (ça commence bien 🙂 ) et dans un superbe cadre que sont exposées des pièces exceptionnelles, que sont ces manèges, carrousels, etc…

Dès l’entrée, le ton est donné avec cet éléphant que ne peut qu’inspirer les rêve et le voyage…

Après avoir vu des décors, on découvre ce qu’étaient les Carrousel-Salons au tout début du XX° siècle qui regroupaient théâtres, foire, music-hall, attraction, curiosité, fête, etc… Le tout, éclairé par la toute nouvelle fée électricité (alimenté par des générateurs à vapeur!).

 

La visite se termine par le clou du spectacle (à mon goût) avec ce manège de vélocipède datant de 1897 et dernier survivant de ce type d’attraction!

Le bonheur est total quand le guide propose de monter et… de pédaler…!

On est monté à 37 km/h et la sensation de vitesse était bien réelle.

On comprend bien alors les décors (plus récents que le manège, ceux d’origine ont disparu) et l’allégorie de la vitesse! 

 

 

 

Ces décors doivent dater des années ’25, et je vous laisse admirer ces autos de courses peintes par des artistes de cet art forain (l’art forain était un art majeur à la fin du 19° siècle)

C’est ce même manège qu’on voit dans le film de Woody Allen « Midnight in Paris »

Quelques autres pièces exposées:

Rochet-Schneider Racer Type 6000 de 1906

C’est au salon de Reims (2021) que j’ai pu découvrir ce « Racer » Rochet-Schneider type 6000 de 1906.

Il était présenté par « Les Ateliers de Restauration du Périgord » dont l’accueil a été particulièrement chaleureux!

(on s’est même trouvé des goûts communs pour Georges Irat et autres Remi Danvignes… 😉 )

La Rochet Schneider présentée arborait une carrosserie de « racer » reconstruite en hommage à la courte période sportive de la marque… (carrosserie reconstruite sur une auto retrouvée en châssis/moteur nu et entièrement restaurée)

En effet, la marque est plus connue pour sa qualité de fabrication que pour sa sportivité néanmoins, voici le palmarès que j’ai pu trouver pour cette année 1906:

– Coupe d’Auvergne en 1906, elles ont fini 2° et 3° dans leur catégorie (derrière une Brouhot)
– course de côte du Mont Ventoux 1906, 1er Rocher Schneider

– Meeting de Provence 1906, Taddeoli fait 35,5 s au kilomètre lancé à 116 km/h de moyenne

(photos ci-dessous de l’Agence Rol, trouvées sur Gallica)

La Rochet-Schneider Type 6000 a un gros moteur 4 cylindres de 4000 cc, la transmission se faisant par chaines aux roues arrières. 

Elle peut monter à 130 km/h sans freins à l’avant! 

Admirez les détails…

 

 

 

Et voici à quoi ressemblait un châssis de Rochet-Schneider en 1906 (merci au site Gallica):

Delahaye 134 Berline de 1935

Vue au Salon de Reims (2021), cette jolie Delahaye 1934 berline (Sical?) de 1935 était en vente.

Oui, dans les années ’30, Delahaye n’a pas proposé que des « 135 » ou 6 cylindres mais dans la gamme, il y avait aussi l’intéressante « 134 » à moteur 4 cylindres!

Le type 134 est sorti en 1933 en parallèle à la grosse 138 à 6 cylindres.

C’est une 12 Cv fiscaux, son moteur est un 4 cylindres en ligne (2,15 litres issu du 6 cylindres de 3,2 L) et soupapes en tête. Sa puissance est de 50 CV à 3800 trs/mn, ses roues avant indépendantes et l’essieu arrière est rigide.

Elle devient 134N (châssis long) en 1936 mais la concurrence ne devait pas être simple face aux « Traction Avant » 11 Cv de chez Citroën…

Elle suivra sa carrière dans l’ombre des « 135 » et sera fabriquée à 340 exemplaires (dont une centaine après-guerre).

Il n’en demeure pas moins que c’est une auto digne d’intérêt qui, grâce à un châssis similaire à celui de la 138, reçoit de belles carrosseries, bien dessinées et équilibrées! (Delahaye ne fabrique pas de carrosseries et ne propose que des châssis nus).

Il s’agit ici d’une sobre berline que je pense carrossée par Sical (elle ressemble beaucoup à une autre 134 présentée comme habillée par le même carrossier).

Son intérieur semble très luxueux et elle arbore des roues à rayons (Robergel?).

 

 

 

Tout ça pour dire que je suis heureux de présenter cette « petite » Delahaye…:)

 

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