Alfa Roméo RL TF 1924

voici une incroyable Alfa Roméo RL TF de 1923 qui a participé au VRM (Vintage Revival Montlhéry) de 2019. Il faut rappeler que la marque était à l’honneur…

L’Anonima Lombarda Fabbrica Automobili (ALFA créée en reprenant l’usine italienne de Darracq en 1909) a été sauvée de la liquidation en étant reprise par Nicola Roméo en 1915. 

C’est sous la direction de l’ingénieur Giuseppe Merosi qu’est créé le modèle sportif RL (Romeo Lungo?) à partir de 1922. Elle sera produite jusqu’en 1927.

Voici la présentation du nouveau modèle Alfa Roméo Type RL en 1923 dans le magasine Omnia.

(merci au site Gallica de la BNF)

 

 

 

 

 

 

 

De la version « Super Sport » est dérivée une version course qui permettra à des pilotes de briller, notamment sur la course Targa Florio dès 1923. Ce sera donc la RL-TF! Les fameux pilotes ne sont autres que Ugo Sivocci, Antonio Ascari, Giulio Masetti et un certain… Enzo Ferrari. 

Autre extrait de Omnia (1924)

 

La RLTF, est équipée d’un moteur 6 cylindres en ligne plutôt simple mais très bien construit et très fiable. Sa cylindrée est comprise, selon les modèles, entre 3 L et 3,6 Litres. La boite est à 4 vitesses et elle se distingue des RL-SS (châssis court) par un allègement et une rabaissement sévères! 

Le modèle 3,6 L développe 125 ch à 3 800 tr/min. 

(cette photo, trouvée sur le web provient d’une autre auto, l’ALFA ROMEO RLTF 1924 immatriculée XX 5060)

 

 

 

 

La RLTF 1923 se distingue des suivantes par son radiateur et sa calandre plus petits et son absence de freins à l’avant.

Le modèle présenté ici reçoit une belle calandre en V.

Au Royaume-Uni, le modèle RL était connu sous le nom de 22/90. 

Et voici un extrait d’un carnet d’entretien d’une Alfa Roméo RL, VII° série de 1927:

Wolseley – Siddeley 24/80 de 1911

Ce Coupé-chauffeur (ou Coupé de Ville) Wolseley 20 HP de 1911 était exposé à Epoqu’Auto de 2019

La marque automobile Wolseley apparut en 1901 quand les frères Vickers (fabricants d’armes) rachètent le fabriquant de « tondeuses à moutons » du même nom…

 

Le directeur y était un certain Herbert Austin qui avait déjà démarré le changement de cap en cherchant à créer des automobiles quelques années auparavant.

Quand Austin quitte l’entreprise pour être remplacé par  John Davenport Siddeley, le nom devient Wolseley-Siddeley car ce dernier apporte ses nouveaux moteurs avec lui. Après des difficultés financières, il est remplacé en 1909 et son patronyme disparait en 1911?

 

Avant la Première Guerre, Wolseley est le premier fabricant automobile britannique et jouie d’une belle image de marque avec des modèles de qualité.

Après la morts des frères Vickers (1915 et 1919), l’entreprise fait des investissements hasardeux et la crise provoque sa faillite. Elle est rachetée par Morris qui deviendra BMC après le deuxième guerre (et la fusion avec Austin) puis British Leyland dans les années ’60… olseley disparait dans le années ’80.

Le modèle présenté ici est une Wolseley 20-28 L4 de 1911.

 

Sa carrosserie « coupé-chauffeur » est en rapport avec son positionnement haut de gamme qui justifie que son heureux propriétaire puisse avoir un chauffeur. 

 

 

Pour ma part, j’aime bien ses proportions haute et étroite… 🙂 

 

Son moteur est un double bi-cylindres de 4249 cc et produisait une puissance de 25,6 chevaux avec sa double magnéto. Sa boite est à quatre vitesses. Elle a un frein à pied pour la transmission et un levier de frein à main pour les roues arrières.

Il y a ici une autre Wolseley, une « Ten » de 1922.

Rally cyclecar projet?

c’était sur la bourse de Reims en 2019 qu’était proposé à la vente ce début de projet pour un cyclecar Rally…

Evidemment, la calandre semble bien celle d’un cyclecar Rally et le moteur pourrait aussi provenir d’une auto de la même marque (puisque c’est écrit dessus!).

Je pense qu’il s’agit d’un CIME 4 cylindres 1098 cc (Rally n’a jamais fabriqué ses propres moteurs mais utilisait des moteurs disponibles chez les fournisseurs comme CIME, Chapuis-Dornier ou SCAP). 

Voilà pour ce projet où tout est à faire puisqu’il qu’il n’y a pas de châssis, pas de trains, pas de pont, pas de caisse, etc… mais avec ce moteur, peut-être que quelqu’un se lancera dans la reconstruction d’un type ABC (et espérons que le calandre ne finisse pas sur une Salmson S4 modifiée pour faire un pseudo Rally NCP!)

En attendant, il était joliment présenté…

Delage D8-120 Pourtout de 1938

c’est toujours lors de la rétrospective de la marque Delage à Epqou’Auto en 2019 qu’était exposée cette D8-120 de 1938 carrossée en Coach Profilé par Marcel Pourtout.

La D8-120 a été construite entre 1936 et 1938.

 

 

Comme toutes les Delage depuis le rachat de la marque par son concurrent direct, la D8-120 est un savant mélange de pièces d’origine Delahaye et d’ingénierie Delage. 

Son châssis court (empattement 3,35 m) en fait une version sportive de la D8-100 et son moteur 8 cylindres en ligne de 4,302 litres développe 115 cv à 3 900 t/mn  et permet une vitesse maxi de 160 km/h. Il est accouplé à une boite semi-automatique Cotal à quatre rapports. 

Le moteur 8 cylindres reste une exclusivité de Delage (Delahaye n’en produira jamais).

Evidemment, ces châssis-moteurs son vendus nus, l’heureux acquéreur peut (ou doit) choisir son carrossier préféré pour l’habiller. L’équilibre et le dessin de ces châssis permettait alors les plus belles réalisations et c’est ce qui explique que ces autos gagnaient souvent des prix aux concours d’élégance!

C’est la carrosserie de Marcel Pourtout, sur un dessin de Georges Paulin qui se charge de la robe de cette auto. (Les 2 associés son surtout connus pour leur réalisations sur Peugeot avec les coupé-cabriolets « Eclipse » et les fameuses « Darl’Mat »).

Il exposera ce « Coach Profilé » au Salon de l’Automobile à Paris en 1938.

 

 

voici une autre Delage D8-120 de 1936 carrossée en cabriolet par Villars ou celle-ci par Vanvooren.

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