Hispano Suiza T24 de 1914

IMG_0491vue à Epoqu’Auto (2014), cette Hispano Suiza T24 de 1914.

Le modèle a existé jusqu’en 1922.

Il est bon de rappeler que Hispano n’a pas produit que des énormes voitures de luxe, et la 8/10 cv (la T24, donc) avait eu un précédent avec la 12/15 cv lancée dès 1907 (2.2L).

Bien que son moteur soit désormais plus petit (1848cc), son 4 cylindres est plus puissant grâce à un meilleur rendement (+/- 30 cv à 3000 tours/mn).

Cette auto pouvait atteindre 70 ou 80 km/h!

Par ailleurs, ce modèle a été aussi bien fabriqué en Espagne qu’en France (à 450 exemplaires durant sa carrière, une dizaine seulement ayant survécu).

 

 

Lorraine B3.6, la « Bentley française » dans « Automobilia »

voici un article sur les Lorraine Dietrich B3.6, paru dans le magasine Automobilia en Juin 2004.

L’article retrace rapidement la vie de cette 15 cv en général mais insiste surtout ses participations aux 24h du Mans et sa confrontation avec les Bentley 3L…

Il est vrai que l’esprit de ces voitures, qui ont peut-être inventé le concept de « Grand Tourisme » pouvait être comparable, même si l’anglaise avait un 4 cylindres alors que notre belle Lorraine en avait 6! 🙂

Voici la synthèse de cette lutte:

1923:
Bentley (n°8), 5ème; Lorraine (n°7), 8ème et (n°5), 20ème (n°6, abandon)

1924
Bentley (n°8), 1ère; Lorraine (n°6), 2ème et (n°5), 3ème (n°4, abandon)

1925
Lorraine (n°5), 1ère, (n°4), 3ème (n°6, abandon), les 2 Bentley abandonnent

1926
Lorraine (n°6), 1ère, (n°5), 2ème, (n°4), 3ème, les 3 Bentley abandonnent

pub Lorraine B3/6 de 1929

cette couverture d’un dépliant ( publicitaire) de 1929 reprend la thématique de la place Stanislas (déjà vue en 1919 pour la sortie de la « grosse » B2/6 30 HP ).

Il s’agit ici de la fameuse B3/6 (15 HP) et cette pub date de 1929.

Bien que cette auto n’aie pas été fabriquée en Lorraine (mais à Argenteuil), elle rappelle les origines de la marque (même si c’est Lunéville et non pas Nancy) en montrant la grille « Jean Lamour » de la place Stanislas… On retrouve même une jolie lorraine (un peu moins effrayée que celle de 1919 🙂 ).

Je ne sais malheureusement pas de quel carrossier est ce beau cabriolet (ou faux-cabriolet)…

à moins que ce ne soit ce « Coach » (ou « cabriolet non découvrable ») de Grummer sur châssis long (il serait logique, qui plus est, que la marque mette ce carrossier en avant puisqu’elle l’avait racheté depuis quelques années!).

 

et voici une photo du même endroit aujourd’hui (ça fait quand même un bel écrin 😉 )

De Dion-Bouton 14 CV TYPE CS2 de1911

cette belle De Dion-Bouton de 1911 était proposée à la vente aux enchères de Osenat au dernier Epoqu’Auto.

(Estimée entre 40 et 50000€, elle n’a pas trouvé preneur)

La fiche sur la voiture expliquait qu’elle a eu plusieurs vies, en ce sens qu’elle est passée, à l’origine de voiture de maître à utilitaire après avoir été transformée dans les années ’20 et a, après quelques péripéties, finalement été restaurée et recarrossée en double phaeton (sur des plans d’usine d’origine)… Cette restauration, elle l’a bien méritée puisque ce serait l’unique CS2 survivante.

Pour ma part, j’adore le rendu de sa peinture (entre autre)!  🙂

Son moteur est un 4 cylindres de 2,1 litres en deux blocs (alésage 75 et course 120), la boite est à 4 vitesses.

Contrairement à d’autres marques (comme Panhard et Levassor qui utilisait la licence Daimler), De Dion-Bouton a toujours conçu ses propres moteurs, que ce soit des mono-cylindres aux… V8! (la marque a peut-être été la première à concevoir des V8 dès 1910)


Pour rappel, De Dion-Bouton a été crée en 1883 de la rencontre entre le Comte Jules-Albert De Dion et l’ingénieur Georges Bouton ainsi que Charles-Armand Trépardoux (ce dernier quittera la société quand elle se mettra à produire des moteurs à essence à la place de la vapeur).

Le premier « mono », un 185 cc de 3/4 HP, sera une telle réussite qu’il sera vendu à de nombreux constructeurs comme Delage, Renault, Peugeot,Chenard & Walcker, La Licorne, Latil…

Jusqu’à la première guerre, la gamme se développera (1, 2, 4 et 8 cylindres) et les succès se succéderont, tant d’un point du vue industriel que sportif…

Après guerre (la première, toujours) la marque aura du mal à se battre face à la concurrence arrêtera son aventure automobile en 1933 mais pas sans avoir marqué profondément l’histoire de l’automobile et des poids lourds! (ce rappel historique est bien évidemment trop court et je m’en excuse auprès des amateurs de la marque, le but étant juste de replacer la voiture présentée plus haut dans son contexte 😉 )

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